Faute d’obtenir une réponse adéquate au questionnement de l’opinion en rapport avec le processus électoral en cours, le mouvement citoyen de la Lutte pour le Changement (LUCHA) continue sa pression sur la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le gouvernement.
En ce jeudi 20 septembre 2018 et après la commémoration en mémoire des victimes tombées en septembre 2016, les jeunes activistes ont organisé des manifestations à travers certaines villes du pays. L’objectif de cette protestation pacifique étant l’exigence des vraies élections sans la machine à voter considérée comme « la machine à tricher ».
Ainsi à Kinshasa, une vingtaine des militants a été sévèrement dispersés avant d’être interpellés par la police sur le Boulevard du 30 juin devant le siège de la CENI. Après un interrogatoire au Camp Lufungula, ils ont été relâchés et l’on dénombre des blessés.
#Kinshasa : La « goutte d’eau » continue de faire déferler les armada de Kabila. Nous sommes une vingtaine à avoir été brutalement arrêtés ce matin pendant que nous manifestions pacifiquement pour exiger de vraies élections. Nous venons d’être relâchés. pic.twitter.com/P2jhrogwOX
— LUCHA (@luchaRDC) 20 septembre 2018
À Beni dans la province du Nord-Kivu, les activistes ont manifesté devant la mairie pour exiger l’ouverture de l’espace politique dans le pays. Mais aussi pour exiger la restructuration de la Cour constitutionnelle avant la tenue desdites élections si elles ont lieu en décembre prochain.
Même son de cloche à Butembo avec comme revendication le retrait de la « machine à voter » le plutôt possible et pour dire non à la « parodie d’élections » considérée comme pipée d’avance.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi