Depuis l’Afrique du Sud où il se trouvait pour une rencontre entre opposants candidats à la présidentielle du 23 decembre 2018 à laquelle il ne participera pas, Moïse Katumbi a tenu à rendre hommage aux victimes de l’intolérance politique dans le pays ; particulirèment ceux tombées lors de la manifestation du 19 septembre 2016.
Ces manifestations pacifiques réclamaient la convocation de l’élection présidentielle, prévue par la Constituions en décembre 2016 à laquelle Kabila n’était pas autorisé d’y participer. Une cinquantaine des manifestants avaient été tués plusieurs autres bléssés après la repression des forces de securité de la police nationale congolaise assistée par des élements militaires des forces armées.
« Leur sacrifice n’a pa éte vain, il a contribué à pousser Kabila vers la sortie à ce qu’il ne brigue pas de troisième mandat. C’est une priorité pour le peuple congolais, mais la lutte doit continuer pour obtenir de vraies élections, libres, démocratiques et inclusives » écrit-il dans un communiqué.
Katumbi y rappelle également « Qu’en plus de ces morts et blessés, des centaines de manifestants pacifiques étaient arrêtés injustement, la plupart d’entre-eux sont toujours enfermés, sans jugement ni possibilité de se défendre ».
Alors que des élections faussées se profilent, soyons dignes du sacrifice de nos compatriotes martyrs du 19 septembre 2016.
Ils ont lutté pour de vraies élections, pas pour cette parodie !
Ma déclaration 👇🏾 pic.twitter.com/R1BjFoyCiJ— Moise Katumbi (@moise_katumbi) 19 septembre 2018
Lire aussi : CENI-ELECTIONS 2018 : Publications des listes définitives des candidats https://www.afriwave.com/2018/09/20/ceni-elections-2018-publications-des-listes-definitives-des-candidats/
Ce communiqué intervient le jour même où à Kinshasa, la CENI publiait les listes définitives des candidats retenus pour la présidentielle, les legislatives nationales et les provinciales. Empêché de retourner au pays pour y déposer sa candidature et exilé de force par le régime, Katumbi et les autres opposants disent qu’ils n’accepteront pas « une parodie d’élections» dont les resultas pipés d’avance seront contestés et constitueront germe de début d’une période de chaos et d’instabilité pour le pays.
Roger DIKU