Le Mouvement Citoyen Les Congolais DEBOUT continue de réclamer la libération de ses sept militants incarcérés à l’Agence nationale des Renseignements (ANR). C’était au cours d’un point de presse tenu ce mercredi 26 septembre 2018 au Centre Interdiocésain de Kinshasa par les responsables de cette organisation.
Arsène Katolo, Alain Muwaka, Mieko Booto, Oto Shaminga, Héritier Losomba, Enoch Muanda, Mwanza ont été interpellés début septembre 2018 dans la rue alors qu’ils participaient à une action de sensibilisation de leur mouvement contre « la machine à voter ». Interrogés au siège du commissariat provincial de la police de Kinshasa où ils ont été accusés de « trouble à l’ordre public », ils ont depuis lors été conduit à l’ANR où ils croupissent dans un cachot des services des renseignements.
La police leur reproche de s’être livré à cette protestation dans « l’enceinte » de l’université de Kinshasa, un lieu censé être apolitique au regard de la loi selon le général Sylvano Kasongo ; le chef de la police de la capitale.
Faux lui rétorque l’avocat du mouvement Me Hervé Diakiese avec images à l’appui que les six premiers militants avaient été arrêtés à l’extérieur car la manifestation se déroulait sur la voie publique aux abords des arrêts de bus et autre marchés. Le 7ème et dernier militant, également avocat du mouvement qui était sur place ; aurait été interpelé dans un second temps « dans l’exercice de son métier », alors qu’il était parti « s’enquérir de la situation » des premiers militants arrêtés.
Les responsables de Le Congolais Debout s’interrogent sur le « pourquoi de la détention de leurs militants dans le cachot des services de renseignements » plutôt que leur transfèrement au parquet, comme c’est le cas habituellement pour être présenter devant un magistrat ?
Ce questionnement se doit être légitime vu le précédent avec l’affaire de cinq autres militants de FILIMBI, un autre mouvement citoyen ayant pignon sur rue qui sont incarcérés depuis plus d’un an entre le cachot de l’ANR et la prison centrale de Makala dans la commune de Selembao.
Pour le générale Kasongo à l’époque, il fallait « mener des investigations sur les donneurs d’ordre » pour cette manifestation. Et nul ne peut ignorer que derrière cet agissement de la police, c’est Sindika Dokolo ; le fondateur de Congolais DEBOUT qui est visé, lui qui est le « bête noir » du régime Kabila qu’il dénonce à longueur des journées.
Roger DIKU
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