Ceci pourra être le titre d’un livre mais qui en réalité s’écrit sous les yeux du monde entier depuis 24 ans lorsque les troupes du Front Patriotique Rwandais (FPR) à majorité tutsis, une rébellion armée contre le pouvoir hutu venue de l’Ouganda voisin s’emparait du régime politique à Kigali. Ce coup d’Etat s’est passé dans une tragédie avec l’assassinat du président Juvénal Habyarimana et par malheur de son collègue burundais Cyprien Ntaryamira qui se trouvait à bord de son avion. Les massacres qui s’en suivirent feront près de 800.000 tutsis et hutus modérés ; massacres érigés aujourd’hui au rang de « génocide » par le nouveau pouvoir.
L’exil et la fuite des milliers des hutus dont certains génocidaires vers le Congo voisin ne se sont pas passé que dans la quiétude car le Zaïre de l’époque n’avait rien vu venir. Le président Mobutu gravement malade d’un cancer de prostate fut plus occupé à défendre coûte que coûte et à tout prix son pouvoir vacillant qu’il perdra tout de même le 17 mai 1997 que de protéger les frontières poreuses de son pays.
La pseudo guerre dite de « libération » du Zaïre instrumentalisée au travers de la nébuleuse Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) de triste mémoire n’était qu’un prétexte pour Kampala et Kigali par Museveni et Kagame interposés de venir occuper le grand Congo, l’exploiter et le piller depuis plus de 20 ans que durent cette sale besogne.
Lorsque le pion utilisé, en l’occurrence Laurent-Désiré Kabila s’en rendra compte ; il sera trop tard pour lui car on l’assassinera le 16 janvier 2001 au cœur même de son palais de pouvoir sans que personne ne sache jusqu’à ce jour ce qui s’était réellement passé.
A côté des massacres et autres rebellions, l’Est du Congo est en proie à une autre guerre destructrice et insidieuse qui ne dit pas son nom : le viol des femmes qui conduit à une vraie destruction de la cellule familiale et de toute humanité avec les rejets de la femme victime et de son enfant de la société ; la génération de ces enfants nés du viol constituant un boum explosif pour les années à venir et dont on ne connait pas les conséquences.
Depuis 1997 jusqu’à ce jour, les statistiques divergent quant au nombre des tués à l’Est du Congo entre six et dix millions des personnes et qui constitue en soi un « génocide » dont personne ne veut parler. Mais un homme, un congolais et médecin gynécologue-obstétricien de son état en a fait le combat de sa vie : le Dr Denis Mukwege, co-lauréat du Prix Nobel de la Paix 2018 avec la Yézidie Nadia Murad.
Chacun à sa manière, ils dénoncent au péril de leurs vies les attaques faites aux femmes dans le conflit qui déchire l’Est de son pays la RDC depuis plus de 20 ans pour le premier et l’utilisation du viol comme arme de guerre en Irak comme au Congo pour les deux.
Crédit images vidéo Serge July RTL
Savoir user de ses réseaux pour placer ses pions…
Depuis 24 ans que dure le régime autoritaire de Kagame, usant et abusant du génocide de 1994 dont une partie de sa population a été victime ; le Rwanda a su utiliser un fond de commerce macabre mais payant sur la souffrance humaine pour parvenir à imposer ses vues sans que personne ne conteste et placer ses pions à des postes clés dans les différentes institutions d’importance tant africaines qu’internationales.
Ce qui demeure tout de même étonnant à l’échelle d’un tout petit pays qui ne pouvait avoir autant d’influence. Ainsi, parmi cet investissement humain l’on trouve Patrick Mazimpaka comme Vice-président de la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba ; Mme Sendanyoye en qualité de Directrice Générale adjointe de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à Paris.
La liste serait exhaustive si on ne comptabilisait pas Mr Rutayisire comme Directeur Général adjoint du Fonds Monétaire International (FMI) chargé de l’Afrique à Washington et Donald Kaberuka à la présidence du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) à Abidjan. Paul Kagame lui-même n’est-il pas président de l’Union Africaine en exercice ?
La dernière en date et qui fait encore couler beaucoup d’encre étant la nomination de celle qui sera ex-ministre rwandaise des Affaires Etrangères, Mme Louise Mushikiwabo comme la N°1 de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) par le 17ème Sommet de la Francophonie réunie à Erevan en Arménie ce vendredi 12 octobre 2018 et dont se félicite la présidence rwandaise.
Une ascension au détriment de la canadienne Michaëlle Jean qui était en lice pour un deuxième mandat de 4 ans qui ne pouvait se faire sans la bénédiction et le soutien du président français Emmanuel Macron, soucieux de taire les accusations rwandaises sur la complicité de la France dans le génocide de 1994 au travers de son opération militaire à Kigali durant les douloureux événements.
Faut-il le rappeler que le Rwanda a adhéré au Commonwealth anglophone, institutionnalisant l’anglais comme langue d’administration et d’enseignement dans le pays ? Et dans toutes ces choses, il ne faudra perdre de vue l »influence des réseaux des francs-maçons qui font et défont les alliances à travers la politique…
Roger DIKU
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