KASAI CENTRAL : Le gouverneur Denis Kambayi pris dans son propre piège à Kananga

Le gouverneur PPRD du Kasaï Central Denis Kambayi, en « cowboy » autoproclamé de Kananga a été pris dans son propre piège lors du passage du candidat Félix Tshisekedi dans sa ville de Kananga. Usant d’une duplicité mal calculée, il en avait  appelé aux militants de l’UDPS et de l’UNC d’aller accueillir dans le calme leurs deux leaders.

Mais en même temps, Kambayi avait réquisitionné tous les motards de sa ville ; question de diminuer la capacité de mobilité de la cité et ainsi raréfier le public qui avait juré de réserver un accueil encore plus grandiose que celui de Mbuji-Mayi au fils d’Étienne Tshisekedi.

Mal lui en avait pris car la population ne l’avait pas entendu de cette manière souligne notre correspondant sur place. Vers 18 h00’ locale du même vendredi 14 décembre 2018,le « shérif » Kambayi a failli y laisser de sa peau  ainsi que celle de ses supporters dans la commune urbaine de Nganza devant une foule en furie sortie d’on ne sait où qui l’a attaqué à coup des pierres et des projectiles diverses.

Témoignage d’un motard : « Nous avons été enfermés dans la résidence du gouverneur depuis 14h00’ pour ne pas aller accueillir Félix Tshisekedi à l’aéroport. Nous avons reçu chacun un T-Shirt, une casquette et un foulard aux couleurs et effigies du candidat Emmanuel Ramazani Shadary. Vers 16h00’ alors qu’approchait la marée humaine drainée par le passage de Félix, nous avons été ordonnée de quitter la résidence en escortant le gouverneur vers la commune de Nganza. Arrivé sur place, nous sommes restés pendant plus d’1h30’ à ne rien faire ;nous devenions nerveux et lassés d’être là. Puis vers 18h47’ nous avons quitté le lieu sous une pluie de pierre d’une population en furie qui a chargé contre nous en scandant des chants hostiles au pouvoir. Denis Kambayi nous ordonnera alors d’enlever nos casquettes et les foulards pour faire profil bas. Comme lui, nous n’avons eu notre salut que dans la fuite sous une pluie des pierres et des projectiles en tous genres ».

TSHIKUYI Tubabela