Pour une fois qu’un média belge ne le vilipende pas en lui accordant la parole dans les colonnes du journal Le Soir de Bruxelles, Félix Tshisekedi s’est montré plus responsable qu’on ne l’imagine et le suspecte de toutes les trahisons en attendant la publication des résultats provisoires de la présidentielle du 30 décembre 2018.
Face aux relents des uns et aux attaques injurieuses des autres, confiant il lance plutôt un appel au calme en attendant les résultats à proclamer : «Il faut attendre que les résultats remontent des provinces, des régions reculées. De toutes manières je rappelle que le résultat qui sera annoncé par la CENI ne sera jamais que provisoire, qu’ensuite s’ouvrira le temps des recours, avant la proclamation des résultats définitifs. Tout ce processus exigera de la patience. Moi je dis simplement qu’il faut attendre la fin du travail de compilation, et sur la base des informations que nous, nous possédons, je suis confiant » dit-il.
Sur l’avenir d’un pays qu’il pourra diriger, il estime que ni les règlements des comptes, encore moins les violences n’ont pas droit d’exister : « il ne faudra pas se livrer à une chasse aux sorcières, nous devrons éviter les règlements de comptes. Lorsque nous nous trouverons dans un Etat de droit, nous aurons besoin de tout le monde. Il ne faut pas qu’il y ait des frustrations… Vous savez, les dissensions entre Congolais ne sont pas insurmontables… Il faudra pardonner, tirer un trait sur le passé. Le nouveau leader du pays devra rassembler tout le monde et construire le Congo de demain. Il est temps de rendre espoir à une jeunesse qui doit être encadrée, bénéficier des richesses de son pays… ».
Du retrait de sa signature sur le document de Genève censé aboutir à la désignation du candidat commun de l’opposition qui a raté, Félix Tshisekedi pense qu’il y a eu tromperie et promet peut-être d’y revenir un jour : « Je ne veux pas m’étendre sur ce qui s’est vraiment passé, le moment n’est pas encore venu. SI je n’ai pas gardé de rancœur, j’éprouve cependant de l’amertume. Je me suis senti trahi. Je pèse le mot : il y a eu dol. Dol, cela veut dire tromperie sur la marchandise. Il y avait eu des imperfections dans la procédure, et elles étaient voulues. Lorsque je m’en suis rendu compte, le mal était fait. Vital Kamerhe partageait mon sentiment et au pays, ma base, mon parti n’étaient pas d’accord. J’ai donc refusé de poursuivre, à la suite de quoi j’ai été victime d’un véritable lynchage médiatique… ».
De ses futures relations avec Martin Fayulu, il refuse d’en parler malgré l’offensive odieuse contre sa personne par les proches et autres membres de la coalition ayant soutenu ce candidat : « attendons d’abord que le bateau des élections, piloté par la CENI, arrive au port. J’espère que c’est la démocratie qui gagnera et dans ce cas, j’aurai la main tendue. Je vous le répète, il n’y aura pas de revanche… ».
Tshisekedi qui croit en son destin compte sur son parti, l’UDPS qui demeure : « l’un des plus anciens et qui dispose de nombreux cadres et militants » pour diriger demain le pays. Ce qui ne l’empêche de tendre la main aux autres congolais : « Mais pour développer le Congo, il n’existe pas de potion magique : il faut travailler. C’est pour cela aussi que je compte sur le retour de nombreux compatriotes qui vivent à l’étranger, la diaspora va nous aider à changer de mentalité… ».
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
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