L’impatience et la tension demeurent plus que tendue dans le pays à quelques heures de l’annonce officielle par la CENI-RDC des résultats provisoires de la présidentielle du 30 décembre 2018 dernier. Dans une élection à un seul tour, les résultats provisoires risquent d’être celles définitives au regard du morcellement des votes entre les candidats qui ont émergés durant la campagne.
Des rumeurs folles les unes que les autres qui bruissent dans la capitale comme dans le Congo profond où l’attente devient insupportable annoncent Félix Tshilombo Tshisekedi élu futur président de la République.
Mais comme il fallait s’y attendre et en attendant les recours des uns et des autres, une nouvelle campagne de « sape » a commencé dans le camp des perdants qui pensaient leur temps arrivé pour monter aux affaires du pays.
Incapables de le suivre sur le plan de la responsabilité politique, il était facile de l’attaquer à coups d’insultes et d’une campagne de dénigrement sans fin, de fois avec le concours d’une certaine presse en mal de sensation : faux diplôme, traitre corrompu et tutti quanti.
Dans une résistance de désespoir frisant une vraie manipulation, Nadine Mishika ; la déléguée du MLC de Jean-Pierre Bemba et soutient de Martin Fayulu qui se croyait déjà élu aurait refusé d’assister à la plénière de la CENI. Cette dernière devant aboutir à la publication des résultats provisoires. Une situation incompréhensible qui n’empêchera nullement la délibération et la signature du document final.
Félix Tshisekedi, une vision politique et une longueur d’avance
Qu’on aime ou pas l’homme politique, les dernières élections dans le pays auront révélé une dimension que l’on ne connaissait pas de Félix Tshisekedi : comme son feu père Etienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuse mémoire, le fils est un visionnaire doté d’une longueur d’avance sur ses concurrents politiques.
Sa décision de participer aux élections avec ou sans machine à voter alors que l’autre frange de l’opposition incarnée par Katumbi ne jurait que sur un probable boycott, son sentiment de réconciliation nationale avec le régime sortant dont son chef Kabila lui ont valu toutes les injures du monde. En fin de compte, la même partie de l’opposition avait fini par le rejoindre pour aller aux élections avec la machine à voter.
Si la consécration du fils Tshisekedi se concrétise ce soir, ça sera aussi celle à titre posthume d’un père qui s’est battu toute sa vie pour un « Etat de Droits » en RDC. Et de là-haut dans l’exil forcé de son corps en Europe, il pourra être fier de son fils en attendant d’être inhumé avec toutes les honneurs dû à son rang dans son pays natal.
Nous y reviendrons !
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