A moins d’une méconnaissance des règles ou d’une provocation délibérée et le jour même de la prestation de serment du nouveau chef de l’Etat, le ministre sortant des mines Martin Kabwalulu s’arrogeait le pouvoir de nomination des nouveaux responsables du Centre d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des Substances minérales précieuses et semi-précieuses (CEEC).
Ses lettres de notification n° CAB.MIN/MINES/01/0022-0023-0024-0025-0026 et 0027 du 24 janvier 2019 adressées aux concernés pour le besoin de la cause y attestant. Une situation qui avait donné l’opportunité aux critiques du nouveau président de critiquer une fois de plus son arrivée à la plus haute charge du pays et de se moquer de ce sera sa présidence.
Et comme il fallait s’y attendre, le rappel à l’ordre ne s’est pas fait attendre par la nouvelle présidence une fois en place qui a décidé du sursis de ces nominations. Le gouvernement sortant étant désormais dans sa période de gestion des affaires courantes, Kabwelulu l’a vite fait et à ses dépens de rentrer dans les rangs.
Aux heureux promis de quelque temps, le ministre Kabwelulu écrit : « je vous adresse la présente pour vous informer que sur instruction de la Haute Hiérarchie, il est sursis à l’exécution de ladite ordonnance. En attendant de nouvelles dispositions, le fonctionnement et la gestion du CEEC demeurent dans leur pristin état jusqu’à nouvel ordre ».
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi