C’est par son arrêté ministériel n°066/CAB/VPM/MIN/TC/2019 du 30 janvier 2019 que le ministre des Transports et Communication, José Makila Sumanda a de nouveau suspendu de ses fonctions le Directeur Général de la Société publique de transport en commun Transco à l’issu d’une grève des agents.
« C’est sur instruction de son Excellence Monsieur le Président d la RDC, Chef de l’Etat portée par la référence e n° 0141/01/19 du 30 janvier 2019 de son Directeur de Cabinet, que le DG de l’établissement public Transport au Congo, en abrégé TRANCO, Monsieur Kirumba Kimuha Michel est suspendu de ses fonctions » lit-on dans ledit arrêté.
Cette mesure contre Michel Kirumba est la deuxième alors qu’il venait d’être réhabilité à peine le 12 novembre 2018 après une première suspension de trois mois. A l’époque, il lui était pourtant recommandé de « travailler en adoptant des attitudes qui favorisent la paix sociale, l’harmonie et la cohésion interne afin d’éviter à l’établissement les soubresauts interruptifs de la desserte en transport public routier » pouvait-on lire dans la lettre de son ministre de tutelle José Makila. Une chose à laquelle Kirumba a de nouveau failli.
Un climat toujours tendu
Trois jours durant, soit du lundi 28 au mercredi 29 janvier, les agents de Transco avaient recouru à leur droit de grève pour réclamer les 4 mois de primes et la gratification de décembre 2018 ; mais aussi dénoncer la gestion de l’entreprise de leur Directeur Général.
Bien avant la fin de cette nième grève le 31 janvier, la présidence de la République avait instruit la chaîne des dépenses publiques dès le mardi 29 janvier pour que soient libérés « en procédure d’urgence les arriérés ainsi que tous les avantages revendiqués » ; un appel étant lancé à la direction et au syndicat « à la promotion d’un dialogue permanent ».
Créée en juin 2013 avec un charroi évalué à 500 bus d’origine égyptienne dont la moitié opérationnel ; Transco est un opérateur important dans le transport urbain dans la ville-capitale du pays Kinshasa. Couvrant près de 27 lignes sur des longues distances, Transco demeure le transporteur le moins cher du secteur du moins pour le moment.
Avec près de 1500 agents, il est aussi l’un des employeurs important de la capitale avec un salaire mensuel de base avoisinant les 400 USD, une prime de 90.000 FC étant versée aux régulièrement aux agents chauffeurs, mécaniciens et autres receveurs.
D’abord géré depuis Paris en France par « des experts » de la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP), un mode de gestion depuis l’étranger fut contesté. La direction congolaise arrivée aux affaires ne s’est pas non plus distinguée dans sa gestion calamiteuse depuis 2014 jusqu’à ce jour. Conséquence, des bus en panne au non-paiement des arriérés des primes et autres avantages conduisent dans la situation de grève comme celle qu’on a connue la semaine dernière.
La décision des nouvelles autorités du pays n’étant que provisoire, il sied de trouver une solution à longs termes pour ne pas connaitre la situation des anciennes sociétés comme l’OTCZ, la Sotraz.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
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