C’est un document signé le coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC) Néhémie Mwilanya Wilondja et daté du 03 mars 2019 qui le demande : « apporter notre soutien à Joseph Kabila pour briguer la primature ».
Aussi Invraisemblable pour ne pas dire incongru, à moins aussi que cela ne puisse être un « ballon d’essai » de l’opinion pour ne pas dire une mauvaise blague, le FCC souligne le fait que Kabila « est le seul de tous les congolais jusque-là à avoir l’expérience avérée quant au fonctionnement dans tous les domaines de la vie de notre nation ».
Raison pour laquelle « il revient devant cet état de chose des choses de lui porter notre soutien pour briquer la primature, ainsi conformément à la constitution de la République qui stipule que le premier ministre est issu de la majorité parlementaire ».
Ce que semble oublier le FCC est qu’il n’est pas une « majorité parlementaire » car n’étant pas un parti politique et que le président de la République possède toujours « un pouvoir discrétionnaire » lorsqu’il faut designer et nommer un premier ministre. Le même Kabila ne l’a-t-il pas fait en son temps en exigeant trois à quatre noms lorsqu’il fallait designer un premier ministre après le dialogue de la CENCO ?
Mwilanya révèle en outre que « cette communication qui revêt des caractères secrets internes à notre famille politique est une occasion pour affermir et renforcer notre poids politiques à travers son Excellence monsieur Joseph Kabila Kabange et ce, pour l’intérêt de nos populations qui nous ont fait confiance le 30 décembre 2018 ».
Ce que Mwilanya oublie peut-être de dire aux congolais, qu’est ce que le regime sortant a fait durant les deux mandats de Kabila pour essayer de briguer une autre responsabilité à la tête du pays ? En près de 20 ans de pouvoir, qu’a fait l’ancienne majorité pour prendre en compte le bien-être social de la population ? Au contraire, c’est un pays en lambeaux qui a été laisser au nouveau président de la République.
Les Congolais seront-ils prêts à accepter ce « scénario » à la Vladmir Poutine-Medvedev demeure une autre interrogation ?
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi