Le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018 Martin Fayulu continue de s’enfoncer dans son « déni » d’échec à la dernière présidentielle. Changeant sa dialectique pour ne pas citer le nom du gagnant Félix Tshisekedi, il disserte désormais sur un nouveau credo « contre le maintien de Kabila au pouvoir ».
Invité du journal télévisé de TV5 Monde Afrique de ce dimanche 17 mars 2019 alors qu’il se trouve à Paris en France, il annonce pince sans rire que « le peuple se prépare à un soulèvement populaire » contre le pouvoir si une nouvelle élection présidentielle n’est pas organisée à défaut de recompter les voix.
Dans la foulée contre le président de la CENI Corneille Nangaa, il brandit la menace d’une arrestation et d’un emprisonnement le moment venu. Et de poursuivre : « C’est une démonstration pour que le monde entier sache que les Congolais ne sont pas d’accord avec le maintien de monsieur Kabila au pouvoir. Nous sommes des hommes et des femmes de conviction et nous pensons que notre voix sera entendue parce que c’est la voix du peuple ».
Ce qui étonne dans le chef de Fayulu demeure que dans cette tournée européenne qui l’a déjà amené à Bruxelles et en Suisse, il n’a pas drainé des foules des sympathisants de la diaspora congolaise ; preuve même de l’adhésion des congolais à son discours alambiqué et illusionniste. Dans son pèlerinage, il devra se rendre ensuite aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Allemagne.
Dans la capitale française déjà et selon ses amis de RFI qui le soutienne à outrance, à la marche organisée le samedi 16 mars 2019 entre le quartier de Château-Rouge et la place de la République ; ils étaient à peine plus d’une centaine de personnes qui ont participé au cortège selon les images tournées par la radio française.
Faut-il le rappeler qu’au lendemain de la confirmation des résultats officiels par la Cour Constitutionnelle, son appel à une ville morte sur l’ensemble du pays n’avait pas été suivi.
Continuant de revendiquer ce qu’il considère comme « sa vérité des urnes » et sa « présumée victoire » à la présidentielle, scrutin officiellement gagné par son adversaire Félix Tshisekedi ; Fayulu accuse la CENI d’avoir déjà « fait disparaître toutes les preuves ». Preuves que lui-même et ses avocats n’avaient pas pu fournir lors de sa contestation des résultats devant la Cour Constitutionnelle. (Lire Martin Fayulu manifeste à Paris contre «le maintien de M. Kabila au pouvoir» http://www.rfi.fr/afrique/20190316-martin-fayulu-manifeste-paris-contre-le-maintien-kabila-pouvoir )
A lire aussi : RDC : Fayulu à Bruxelles, une contestation improductive qui vire au ridicule ! https://www.afriwave.com/2019/03/15/rdc-fayulu-a-bruxelles-une-contestation-improductive-qui-vire-au-ridicule/
TSHIKUYI Tubabela à Bruxelles
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