Bientôt trois mois depuis son accession au pouvoir le 24 janvier dernier, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi dont les premiers signaux sont appréciés par l’opinion générale tant intérieure qu’extérieure ; semble pourtant peiné à mettre sur pied le premier gouvernement de sa présidence.
Et pour cause, l’interminable « prolongation » dans les discussions entre le nouveau et l’ancien président de la République dans l’arbitrage pour la gestion des pouvoirs issus des élections générales de 2018-2019. Une nouvelle rencontre d’avec Joseph Kabila a eu lieu le lundi 22 avril 2019 à La Cité de l’Union Africaine de Kinshasa, lieu de travail et de résidence du nouveau président de la République.
Au menu des discussions : la nomination du futur premier ministre et la mise sur pied du premier gouvernement de coalition. Et ce, surtout que les équipes des négociateurs désignés pour la cause ne sont toujours pas parvenu à un consensus sur le nom de la personne à même de conduire la future première équipe gouvernementale de l’ère Tshisekedi ; le nom d’Albert Yuma parfois évoqué ne faisant pas l’unanimité selon des sources concordantes d’AFRIWAVE.COM.
Même si rien de trop alarmant n’est à signalé pour l’instant, l’absence d’un nouveau gouvernement se fait sentir. Une situation qui inquiète d’autant l’opinion nationale que certains partenaires à l’instar dela Monusco; surtout que le nouveau président de la République est censé avoir les coudées franches pour appliquer sa « politique » de gouvernance.
Leila Zerrougi s’en est penché ce même lundi 22 avril 2019 au cours d’une conférence de presse en invitant tout le monde à vite trouver « un consensus rapide pour consolider les acquis d’après les élections générales et ne pas replonger le pays dans des souvenirs douloureux ». Et ce, en mettant vite sur pied le nouveau gouvernement devant conduire les affaires de l’Etat. Elle en a appelé aussi à « montrer » du doigt tous ceux qui ne veulent pas du changement afin de les « isoler » pour donner une réelle chance au pays d’aller de l’avant.
Au même moment, la Monusco a entamé le processus de fermeture de plusieurs de ses bureaux, huit dans un premier temps d’ici fin juin 2019 avec la suppression d’environ 670 postes de travail. Ce sont les villes de Dungu, Mbandaka, Bandundu, Kamina, Matadi, Mbuji-Mayi, Kisangani et Lubumbashi qui sont sur la liste ; le personnel civil dont la majorité des congolais dans les services des Droits de l’Homme, Affaires politiques, Communication et autres qui sont visés.
Par contre, « si l’on doit faire des choix, on doit rester où l’on a le plus besoin de nous, où il y a des groupes armés » a réitéré la cheffe de la Monusco et représentante du SG de l’ONU. Ça sera donc les deux Kivu du Nord et du Sud, l’Ituri, le Tanganyika et les deux Kasaï au centre du pays.
Roger DIKU à Kinshasa
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