C’était un « scénario » connu et écrit d’avance que l’ancienne plateforme électorale « Lamuka » née à Genève en Suisse sous la supervision de la Fondation Koffi Anna dirigée par l’ancien des Nations Unies à travers la Monusco en RDC, le britannique Allan Dos le 11 novembre 2018 pour une candidature commune ratée de l’opposition se transformerait en une « plateforme politique ». Ce qui est chose faite !
C’est à Braine l’Alleud dans la province du Brabant Wallon que la transformation a été officialisée par le groupe reconstitué de six opposants de ladite coalition qui y étaient réunis pour deux jours des assises dites politiques du vendredi 26 au samedi 27 avril 2019.
Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Antipas Mbusa Nyamwisi, Freddy Matungulu et Martin Fayulu qui se retrouvaient une fois de plus en Belgique dit-on pour « une réflexion sur l’avenir et l’évolution mêmes de leur coalition » ont décidés d’une mutation. Cette dernière consistant en l’évolution de la coalition électorale jadis en soutien à la candidature malheureuse de Martin Fayulu vers une plateforme politique avec définition de ce que devra être sa « ligne de conduite » vis-à-vis de celle constituée du Front Commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le Changement (CACH) au pouvoir à Kinshasa.
Ainsi dans son communiqué final des assises politiques du samedi 27 avril 2019, la « Conférence des leaders » de Lamuka a :
- Réaffirmer fermement l’unité de la coalition,
- Adopter une charte de transformation de la coalition en une plateforme politique,
- Etabli une présidence tournante d’une durée de 3 (trois) mois qui sera assurée par un coordonnateur du présidium selon l’ordre Moïse Katumbi, Freddy Matungulu, Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Antipas Mbusa Nyamwisi et Martin Fayulu.
Grogne chez les Katangais qui accusent…
En dehors des six opposants réunis dans la banlieue proche de Bruxelles et leur satisfecit, c’est la grogne dans les milieux Katangais qui s’attendaient à des décisions fortes que le « minima » engrangé vu l’évolution de la situation politique dans le pays.
Pour certains leaders Katangais qui ont requis l’anonymat, l’accusation est claire : Moïse Katumbi est aujourd’hui « l’otage d’un groupuscule de cinq autres personnes qui se disent leaders alors que cette majorité de façade n’a aucune assise politique quantifiable dans le pays à l’instar d’Adolphe Muzito, Freddy Matungulu, Antipas Mbusa et voir Martin Fayulu malgré sa campagne électorale jadis visible grâce à Katumbi ».
Au travers de leur expression de colère, « ils espèrent entendre un mot d’ordre fort de Katumbi » que de le « voir renfermé dans ce mutisme actuel qui semble imposé par des personnes qui ne veulent en rien voir en face l’évolution de la situation politique du pays… ». Les mêmes Katangais insistent et souhaitent « un retour rapide dans le plus bref délai de Moïse Katumbi au pays lorsque toutes les conditions de sa sécurité personnelle seront réunis que de le savoir en exil forcé à Bruxelles alors que rien ne le lui impose ».
Roger DIKU et TSHIKUYI Tubabela /AFRWAVE.COM à Bruxelles