C’est un dispositif policier dissuasif qui a été constaté depuis ce matin au niveau des services du Casier Judiciaire dans la commune de la Gombe. Et pour cause, le renforcement de la sécurité des personnes et leurs biens suite au report sine die de la convocation pour audition de Martin Fayulu sur un certain nombre des faits.
En effet sur plainte d’un certain Jean-Claude Ngoy Lufuluabo datée du 18 février 2019, l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 était attendu ce lundi 06 mai 2019 dans la matinée au bureau du Commissaire Général Adjoint de la PNC chargé du casier judiciaire en vue de fournir un certain nombre d’éléments d’informations. Ceux-ci concernant des propos d’incitation à la haine tribale, d’atteinte aux droits garantis…entendus dans ses derniers meetings publics.
Contre toute attente et évoquant l’impératif de garanti de la « sérénité de la population » avoisinante du casier judiciaire, le porte-parole de la Police Nationale Congolaise (PNC) ; le colonel Pierrot Mwanamputu annonçait vendredi 03 mai courant le report à une date ultérieure de la dite séance d’information.
Et pour cause, « une politisation d’une affaire » qui n’est pas une de la part d’certaines personnes proches de Fayulu et qui voulaient occasionner des troubles sur la voie publique en ce jour.
Il revient à rappeler que des chants hostiles au nouveau président de la République, des injures inappropriées ainsi que des propos incitant à la haine tribale contre le balubas de la part de la foule accompagnant Fayulu sont devenus un mode d’expression dans ses rencontres publiques sans que ce dernier ne s’en soucie.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi