La décision du gouvernement sortant sur la reconduction de la taxe dite « Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (IDEF) appelée « GO-PASS » suscite toujours de l’incompréhension.
L’opinion se pose des questions sur cette imposition en question qui ressemble à un baroud d’honneur du gouvernement sortant et qui sera bientôt incorporée dans le coût du billet d’avion endéans les 6 mois à venir. C’est ce qui ressort d’une lettre du ministre faisant intérim de Transports et Voies de communication, Azarias Ruberwa, adressée à la présidente du Board of Airlines Representatives (BAR).
D’une valeur de 55 dollars US pour toute sortie à l’international et de 10 dollars US pour tout voyage à l’intérieur du pays. Le prix du fret débarqué en vol international est fixé à 0,070 dollars/kg alors que celui embarqué est de 0,009 dollars/kg ; le fret embarqué en vol national revenant à 0,005 dollars/Kg. Des estimations basées sur les chiffres de la RVA indiqueraient des revenus mensuels chiffrés en moyenne à 1,5 million de dollars américains.
Partant de l’idée que tout prélèvement est un impôt, cette taxe décriée comme une arnaque organisée institutionnellement et dont tous réclament une suppression pure et simple a encore des beaux jours devant elle : « Dans le souci du gouvernement d’assurer l’unicité de guichet auquel le passager doit s’acquitter ses taxes et redevances lors de l’achat de son titre de transport, telle que fortement recommandée par l’OACI et l’IATA, en guise de facilitation offerte aux voyageurs, le montant à payer par tout passager au départ des aéroports congolais sera désormais incorporé dans le billet d’avion », note le Vice premier ministre de Transports et Voies de communications, dans son courrier daté du 5 juillet 2019.
Lire aussi : RDC-“GO-Pass” : Le député national Lubaya Claudel André s’insurge contre un « impôt inique » et en appelle au renforcement d’un « Etat de droit » https://www.afriwave.com/2019/04/05/rdc-go-pass-le-depute-national-lubaya-claudel-andre-sinsurge-contre-un-impot-inique-et-en-appelle-au-renforcement-dun-etat-de-droit/
Pour justifier cette prolongation, Ruberwa note que « La comparaison internationale des taxes internationales d’aéroport appliquées au plan africain et en dehors du continent montre que l’incorporation de l’IDEF portera le total de toutes les taxes incluses dans le billet de 69 USD à 119 USD, montant inférieur à la moyenne africaine située à 123 USD ».
En vue de rassurer tous les partenaires que les revenus issus de la perception de cette taxe seront gérés dans la transparence, Azarias Ruberwa écrit : « Pour de raisons de transparence et de redevabilité, j’enjoins la RVA d’organiser périodiquement, sur une base semestrielle ou annuelle, des concertations avec les membres du BAR et du CPTA afin de vous venir informés de l’évolution des projets en cours d’infrastructures aéroportuaires bénéficiant du financement de l’IDEF ainsi que des financements futurs. Le gouvernement, à travers ces concertations, fera ainsi participer vos corporations à l’identification des besoins du pays pour la modernisation des infrastructures aéroportuaires ».
Selon la Décision n° RVA/ DG/09/2009 (IDEF PASSAGER) et n° RVA/DG/010/2009 (IDEF FRET) du 19 mars 2009, une redevance dite de financement pour la modernisation des infrastructures aéroportuaires et l’acquisition d’équipements et matériels adéquats est créée. C’est le français Jean ASSICE, ancien Administrateur Général de la RVA qui en est à la base dans le cadre du contrat d’assistance qui liait le Gouvernement congolais au groupement KPMG-ADPI.
Des exemptions pourtant…
Selon le Directeur Général de la Régie des Voies Aériennes (RVA) Abdallah Bilenge, seul le président de la République ne payera pas la redevance dite « IDEF Go-Pass » supportée par tout passager en sortie dans les aéroports du pays : « La seule personne exemptée de l’IDEF, c’est le président de la République. Tous les autres officiels payent ».
Egalement concernés par cette mesure d’exemption du paiement de l’IDEF et conformément à l’instruction gouvernementale donnée à la RVA, les membres d’équipage et du personnel à bord des avions dans les aéroports du pays.
Des autres officiels, Abdallah Bilenge explique : « Dans un avion-affrètement, les officiels ne payent pas directement l’IDEF. C’est le transporteur qui couvre la redevance à leur décharge vu que cela est incorporé dans la facture globale de l’affrètement ».
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
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