Après Emmanuel Ramazani Shadary à la présidentielle perdue de décembre 2018, Alexis Thambwe Mwamba comme candidat président du Sénat est aujourd’hui un autre choix contesté de Joseph Kabila dans les propres rangs de ses partisans au risque cette fois-ci de faire carrément « imploser » la majorité « flottante » dont ils disposent au sein du Front Commun pour le Congo (FCC) dans toutes les assemblées du pays.
Malgré le chantage politique, les débauchages de certains cadres de sa plateforme et les intimidations en tous genres, Modeste Bahati et son Alliance des Forces Démocratiques et Alliés (AFDC-A) sont allés jusqu’au bout de leur logique en présentant sa candidature contre celle du choix de Kabila.
Mais c’était sans compter sur les frustrations enfouies de Modeste Bahati Lukwebo depuis qu’il n’avait pas été désigné dauphin, Kabila ayant préféré le moins prétendant Ramazani Shadary.
La liste des candidats connue
En attendant le samedi 27 juillet 2019 pour le vote du Bureau définitif, celui provisoire a publié au Palais du Peuple, siège du parlement, la liste complète des candidats retenues aux différents postes ; la campagne devant se dérouler les mercredi 24 et jeudi 25 juillet.
Pour l’ancien ministre de l’Économie exclu du FCC pour cause de rébellion en posant sa candidature contre celle de son ex-allié Thambwe Mwamba ; la victoire est assurée à son camp qui se trouve du côté du peuple : « L’acte que nous venons de poser en donnant notre candidature confirme que nous voulons aller jusqu’au bout, et jusqu’à la victoire », a-t-il déclaré.
De son côté, Alexis Thambwe Mwamba, le candidat du FCC désigné par Joseph Kabila et ex-ministre de la Justice dit que sa victoire est certaine : « Nous nous ne sommes pas nerveux, nous sommes sûrs que nos sénateurs vont nous suivre ; nous avons la majorité absolue au Sénat comme nous l’avons aujourd’hui à l’Assemblée nationale ».
Faudra-t-il le rappeler que la nervosité et la tension constatées autour de cette élection du Bureau définitif du sénat s’explique par le fait qu’il s’agit d’un « poste stratégique ». Car selon la Constitution en vigueur, en cas de vacance pour cause de décès du président, de démission ou pour toute autre cause d’empêchement définitif, c’est au président du Sénat d’assurer l’intérim et d’organiser la nouvelle élection présidentielle. Joseph Kabila ayant été longtemps soupçonné de vouloir briguer ce poste, justement pour pouvoir à tout moment remplacer son successeur Félix Tshisekedi.
Certes que l’ancien président Kabila au travers de son ticket contesté Alexis Thambwe Mwamba à la présidence et Évariste Boshab à la première vice-présidence espère verrouiller le bureau du Sénat comme le reste des assemblées dans le pays.
Les chambres basse et haute réunies en Congrès ont parmi leurs compétences de pouvoir déférer le président de la République devant la Cour constitutionnelle, notamment pour haute trahison et délit d’initié ou même de voter une réforme de la Constitution. « Mais c’est compter avec l’intelligence et la patience politiques de Félix Tshisekedi qui laisse venir le camp de son prédécesseur pour pouvoir l’achever le moment venu » explique un connaisseur de la scène politique de Kinshasa.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
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