Un calcul qui paraîtra non réaliste pour certains, pourtant vrai. Fatshi n’a plus seulement que trois ans pour convaincre !
Les sept mois de l’année 2019, de janvier à juillet, ont été consacrés à l’expérimentation, à l’étude de faisabilité, à la compréhension et à l’appréhension de tout ce qui pouvait permettre à ce que le pouvoir de Félix-Antoine Tshisekedi mette la RD-Congo sur le bon chemin d’un état REELLEMENT de Droit et en voie de développement, malgré les tractations politiques ayant occasionné un grand retard quant à la mise en place d’un gouvernement qui pouvait accompagner cette vision.
Avec la probable publication du gouvernement ce lundi 29 juillet devant la presse, l’heure sera à la composition des cabinets, à l’évaluation des nouveaux ministres et à l’essai de leurs proches collaborateurs, un exercice pas facile qui pourrait absorber encore les cinq mois qui restent sur l’année 2019, vu qu’il s’agit d’un rapprochement entre membres d’un gouvernement venus des tendances différentes et dont une harmonisation des vues et d’actions s’avère très utile.
Outre cette réalité, le président de la République n’échappera pas à la règle universelle consistant à consacrer plus de temps à séduire l’électorat pendant la dernière année de son mandat, pour son éventuelle réélection.
Un travail qui s’étalera sur le 10 mois de l’année 2023, donc de janvier à octobre, étant donné que pendant les deux derniers mois de la même année, la fièvre électorale sera déjà effective. Hormis cette réalité inévitable, il est évident de toujours avoir à l’esprit que Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sera seul comptable de son mandat devant le souverain primaire.
C’est pourquoi nous estimons que la rudesse ou la dureté avec laquelle le chef de l’Etat s’est exprimé devant ses proches collaborateurs doit être un élément fondamental pour la composition impérative de son nouveau cabinet, vu qu’il aura l’obligation des résultats devant la Nation dans un contexte politique très confus. Il doit désormais s’entourer des expertises, des compétences et des personnes expérimentées.
Il était tout à fait normal de récompenser les fidèles et compagnons de lutte de premières heures, mais maintenant avec la publication du nouveau gouvernement, si la promesse sera tenue, il s’agira de la gestion d’une Res Publica, donc des affaires de l’Etat.
L’amateurisme et l’apprentissage sur le tas tolérés pour les proches collaborateurs doivent désormais appartenir au passé.
Dominick Xavio Tshimanga