Le 12 août 2016, il y a trois ans, le ministre de l’intérieur de l’époque, dépêché par le gouvernement central en mission de pacification dans le secteur de Dibatayi ordonne à une unité mixte forces armées et police d’assassiner sans sommation et pour des raisons non encore élucidées, le chef Luluwa Kamuina Nsapu Pandji.
Perpétré avec une cruauté inouïe, l’assassinat tragique du chef Kamuina Nsapu est à la base du déclenchement des violences dites du Kasaï qui ont endeuillé plusieurs familles et causé plusieurs dégâts matériels : 3.000 morts, 89 fosses communes, viols et destructions massives.
A ce jour, aucun responsable présumé et notoirement connu pour son rôle direct ou indirect dans ces violences n’a encore été ne serait-ce qu’entendu. Trois ans après, le sang des victimes des horreurs d’Etat crie JUSTICE!