C’est une plus que faible mobilisation qui aura marqué la première sortie dans la rue du Comité Laïc de Coordination (CLC) malgré l’apport des Mouvements citoyen de l’ère Tshisekedi. Sous la protection de la PNC, la manifestation s’est terminée sans casse ni arrestations.
Le renfort à coup de publicité sur les réseaux sociaux n’a pas fait descendre dans la rue de la capitale les foules qu’on attendait comme à l’époque de la protestation contre un 3ème mandat de Joseph Kabila à la tête du pays. Il en est aussi des prêtres en soutanes qu’on n’a pas vu, ni des chapelets et autres bibles en dehors des badauds de fois surexcités.
Disant manifester contre « la corruption, l’impunité et réclamant la démission des juges de la Cour Suprême » ; la manifestation du CLC déjà reporté d’un jour au 21 octobre 2019 sentait déjà une défaite à la mine de certains dirigeants politiques présents.
Ce décalage avait été décidé de suite du lancement le samedi 19 octobre de l’opération « Kinshasa Bopeto », la campagne de l’hôtel de ville de Kinshasa dans la lutte contre l’insalubrité publique.
Dans la partie Est de la capitale dans la bouillonnante Tshangu, des marcheurs venus de quatre coins de ce district se sont dispersés sans que la cérémonie prévue ne soit ténue. Aucun discours prononcé. Le podium installé près du terrain de basket-ball étant resté inoccupé et la sonorisation non utilisée.
Pour justifier cette situation, on explique que la marche a été organisée un jour ouvrable à savoir un lundi : « On aurait dû nous laisser organiser cette marche le samedi. Il y aurait du monde. C’est difficile de tenir une telle activité un jour ouvrable comme le lundi. La plupart des gens sont occupés ».
Initialement prévue pour le samedi 19 octobre, cette marche du CLC a été reportée au lundi 21 octobre par l’hôtel de ville de Kinshasa.
Motif, la date retenue coïncidait avec le lancement officiel de la grande campagne de lutte contre l’insalubrité dans la capitale congolaise dénommée « Kinshasa Bopeto ».
Un petit groupe parti de La Place de l’Échangeur jusqu’à l’Esplanade du Boulevard Triomphal s’est retrouvé déçu : «Nous devons changer la stratégie de nos marches. Nous ne devons plus prévoir plusieurs points de rassemblement ».
Dans la Lukunga à Kinsuka Pompage, un des points de rassemblement ; les manifestants étaient toujours attendus.
Pour Ndaywel E Nziem, « Nous avons voulu faire une mobilisation très décentralisée. Nous avons douze points de rencontre dans la ville. Il faut que les gens s’habituent à des marches pour lesquelles ils doivent avoir peur de la violence. Il faut que les gens intègrent la culture de la revendication. Si ça ne marche pas, le souverain primaire doit réagir. C’est ce que nous essayons de montrer. Même si l’on nous regarde comme si on était une espèce en voie de disparition, nous ne le sommes pas ; bien au contraire. Dans les prochaines marches, il y aura de plus en plus des personnes quand les gens auront intégrer cette nouvelle culture » pense-t-il en attendant le prochain épisode.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
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