RDC : Vital Kamerhe et sa « mission officielle » qui indigne les réseaux sociaux congolais

C’est une « mission officielle » qui serait restée comme tant d’autres sans que les protagonistes en aient fait un événement « people » en s’affichant sur les réseaux sociaux avec photos et vidéo à l’appui. Et ce, en diffusant les documents officiels censés demeurés dans les archives de l’Etat.

Cette énième bourde politique qui indigne l’opinion publique intervient dans un contexte où il ne se passe plus aucune semaine sans qu’un nouveau scandale n’éclabousse la présidence de la République.

Après le chef de l’administration présidentielle qui séjourne en prison à Makala pour une affaire de « mandat » sans attribut accordé à une société canadienne d’exploitation diamantifère ; c’est autour Vital Kamerhe, séant Directeur de Cabinet du président de la République de faire encore parler de lui avec sa famille biologique.

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Tenez, pour une « mission officielle » de trois jours du 28 au 30 novembre 2019 avec frais à la charge du Trésor public à Luanda en Angola, sur huit personnes de la délégation ; ce sont des membres de sa proche famille biologique qui l’ont accompagné.  

Parmi eux, Daida Mpiana, fille de l’artiste musicien Mpiana Tshituka dit JB et Hamida Chatur devenue épouse Kamerhe en qualité de Chargée d’Etudes. Mais aussi Alphonsine Kamerhe, également Chargée d’Etudes ainsi que Guillaume Kamerhe comme Chargé de Mission.

Au moment où des millions des congolais survivent plus que difficilement avec inondations et des dizaines des morts à travers le pays, des tueries sans arrêt à Beni…les nouveaux jouisseurs de la République  s’affichent, tongues aux pieds et jeans pour une mode décontractée comme pour des vacances payées aux frais du Trésor public.

N’est-il pas grand temps que ces pratiques frisant la corruption au travers d’un favoritisme éhonté cessent ? Ce sont les responsables politiques qui devront donner un « exemple » pour que le changement tant attendu par des congolais intervienne finalement. Il est temps que ça change, sinon c’est vers un désastre que le pays s’engouffre.

TSHIKUYI TUBABELA