C’est une image de marque déplorable que certains congolais véhiculent à chaque fois que le président de la République, Félix Tshisekedi voyage à l’intérieur comme à l’extérieur du pays ; la finalité étant de voir l’image même du chef de l’Etat « sali » dans des affaires louches.
Outre les détournements des fonds alloués et le favoritisme dénoncé pour ceux qui sont des voyages en question, la dernière « sale » affaire serait celle de cette délégation et des diplomates congolais au dernier Forum Economique Mondial de Davos 2020 en Suisse révélé par le journal Blick dans son édition du samedi 25 janvier 2020.
En effet, ce confrère suisse langue allemande du Canton germanophone où se tenait le forum dénonce une affaire plus qu’embarrassante de grivèlerie caractérisée à l’encontre de la délégation et des diplomates congolais en séjour dans le canton. Selon les lois congolaises comme Suisse, il s’agit ici ni plus ni moins d’un délit d’escroquerie proche du vol confirmé et donc condamnable par la loi.
Selon ce journal qui cite l’hôtelier Marco Bühler en colère, « Ils sont venus en limousine, portaient des montres Rolex, des diamants et des sacs Louis-Vuitton. Ils sont réservé 20 chambres pour 20 personnes sur deux nuits, coût CHF 6.868 soit 7070 Dollars US. Ils sont partis comme des voleurs emportant même une couverture ».
Et le quotidien suisse de poursuivre : « Des chambres pour l’entourage du président congolais ont été réservées à l’hôtel Bellevue à Arosa, mais n’ont pas été payées. Plus précisément : dix chambres pour cinq nuits. Le prix CHF 7.300 = 7.514 Dollars US. Quand j’ai essayé de retirer de l’argent, la carte de crédit n’était pas valide ».
Le pire conclut le journal, « Lorsque Marco Bühler, a demandé à l’employé de l’ambassade congolaise de payer la facture en souffrance, il a déclaré : « Je n’ai pas d’argent, je suis diplomate, tu ne peux rien me faire ».
Conséquences
A l’aube de cette deuxième année de mandat, le président de la République est appelé à faire un vrai ménage dans son entourage comme dans le reste des services de l’Etat de l’intérieur comme de l’extérieur du pays.
S’entourer des gens capables et compétents pour le seconder que des « jouisseurs » actuels de la République qui croient tout avoir trouver comme par chance. Cela devient un impératif pour la réussite ou non de sa mission lui confiait par le peuple à l’échéance de 2023.
Félix Tshisekedi n’a plus le temps d’observer les choses comme ce le fut durant sa première année de mandat. Car, l’opinion risque plus de se souvenir de son échec et le lui reprocher que cette impulsion de changement qu’il a imprimé au pays.
TSHIKUYI TUBABELA – AFRIWAVE.COM à Bruxelles