A peine 24 heures après la publication de la version officielle du rapport de l’autopsie sur le corps de feu juge Raphaël Yanyi Ovungu, sa famille qui n’en est pas d’accord a rendu public une déclaration dite de « contestation ».
Ayant saisi le Parquet avec une demande des devoirs médicaux légaux au travers d’une autopsie sur le corps de leur défunt, la famille estime que c’est à elle que revenait la « primauté » de l’information plutôt qu’à « l’opinion publique » comme l’a fait le ministre de la Justice.
Raison de sa dénonciation du caractère « politique » et non « judiciaire » de ce rapport, ce qui est une violation du « secret de l’instruction judiciaire par la médiatisation dudit rapport » peut-on lire dans ce document dont AFRIWAVE.COM a obtenu une copie.
Pour la famille qui « désapprouve » ce rapport officiel, « les conclusions rendues contredisent les deux rapports préliminaires dont la teneur nous a été révélée ». Car pour elle, « La deuxième autopsie pratiquée par un expert international qui fait fait foi au gouvernement congolais l’a été à l’insu de la famille. Alors que celle-ci conditionnait avoir les éléments du premier rapport du Docteur Tshomba avant de procéder à cette deuxième autopsie ».
Ainsi se dit-elle « plongée dans une ombre de désolation sévère en ce sens que la justice ou mieux l’Etat congolais qui devrait consoler, coopérer et sécuriser celle-ci, agit curieusement en dehors d’elle et sans elle ».
Raison de son appel à la même opinion publique tant nationale qu’internationale de « scruter le contour politique et irrégulier qu’a pris le dossier du décès du feu Juge Yanyi qui est mort alors qu’il assumait l’intérim du Président du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe et Présidait la chambre dans le procès de 100 Jours ; qui désormais avait les éléments de la Police Nationale Congolaise commis à sa sécurité ».
Doutant du reste de la procédure enclenchée par la justice nationale, la famille de feu juge Yanyi « exige une enquête internationale indépendante pour plus de crédibilité afin de soulager tant soit peu sa douleur » alors qu’elle se sent « insécurisée ». Elle promet de « faire d’autres détails épisodiques dans les prochains jours ».
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Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi