La saga des ennuis de Jammal Samih et de sa société Samibo Scrl est loin d’être terminée. Tenez, quelques jours après la condamnation de l’homme d’affaires libanais à 20 ans des travaux forcés dans le dossier dit « Procès de 100 Jours » ; la Banque Commercial du Congo (BCDC) revient sur sa sollicitation du 10 mai 2019 auprès du Conservateur des titres immobiliers de Kinshasa/Ngaliema pour l’inscription d’une hypothèque. Cette dernière devant « garantir le remboursement du crédit chiffré à CDF 8.500.000 .000 accordé à la société Samibo Congo Scrl ».
Selon les termes d’un courrier daté du 28 mai 2020 adressé au ministre des Affaires Foncières, la BCDC dit s’inquiéter « du retard -plus d’une année- qu’a pris le traitement de cette demande et de l’absence des explications fournies par le Conservateur saisi ».
La requête de la BCDC portait sur « le certificat d’enregistrement volume ANG.22 Folio 46 établi au nom de Monsieur Jammal Samih et relatif à la parcelle enregistrée au plan cadastral sous le numéro 43.526 et située dans la commune de Ngaliema ».
Il sied de rappeler que dans le cadre de sa condamnation du 20 mai 2020 en première instance et en attendant son appel, les biens immobiliers et les comptes bancaires de Jammal Samih ont été gelés par la justice congolaise. Raison de la crainte d’un désagrément de la BCDC qui souligne que « la non-inscription de cette hypothèque compromet les chances de la banque dans la récupération des sommes d’argent importantes qu’elle a prêtées à la société susmentionnée ».
La BCDC rappelle que « les droits dus au trésor public aient été déjà réglés » et que des « multiples lettres de rappel au Conservateur, la banque attend toujours « l’original du certificat d’enregistrement portant les mentions de la garantie constituée par monsieur Jammal ».
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi