Il n’est pas facile d’être président de la République Démocratique du Congo. Encore moins de l’être en portant un patronyme qui en rappelle des hauts faits de lutte de libération d’un certain esclavagisme mental dans lequel était tenu le peuple de ce géant d’Afrique.
La tribune de ce mardi dans la Libre BELGIQUE, quotidien belge francophone ; sous la plume de l’excellent Hubert Leclercq laisse dubitatif tout celui qui aurait cru en l’espoir d’un réel décollage suscité par la prise de pouvoir de l’actuel Président de la République. Plus que le besoin d’un quelconque buzz, le titre combien accrocheur en dit long : « Les caisses de l’État sont vides et les perspectives peu rassurantes ».
L’auteur affirme sans détails probants que le bilan économique en deux ans de règne serait désastreux. Toute proportion gardée, Le serait-il plus que celui de 18 ans du régime antérieur ? Gabegie, corruption, absence de l’État, ces maux caractériseraient l’actuelle gouvernance.
A lire l’article, tout, sans le moindre éloge pour l’action du nouveau pouvoir ; est sombre et n’augure aucune attente. Tout et alors tout, va à vau-l’eau. Aucun espoir n’est permis. Quelle alerte si pessimiste ! Ainsi, la campagne de diabolisation se porte bien. Elle démarre en trombe par le même et habituel canal qu’est La Libre BELGIQUE.
De l’intérieur comme de l’extérieur, celui qui se prénomme Félix serait combattu parce qu’il se nomme TSHISEKEDI. En ses veines coule le sang de son géniteur, un farouche opposant aux différentes dictatures ayant régné avant dans ce paradis convoité par des prédateurs vêtus de costumes de donneurs de leçons.
N’empêche, personne parmi les congolais les plus éveillés, n’a jamais oublié que certains pays du nord, dont le pays de monsieur Hubert Leclerc ne l’ont jamais porté dans leurs cœurs. C’est l’homme à abattre. Tout sauf TSHISEKEDI (TST). Ainsi ils s’évertuent à appuyer sur l’accélérateur pour précipiter l’initiateur et champion du déboulonnage dans le gouffre de l’oubli. Y-parviendront-ils ? L’autre petit nom du champion c’est « BÉTON ».
Cependant, l’heure avance, les jours sont comptés. Combien lui en reste-t-il afin d’évacuer, de libérer les planches. Et la scène de théâtre écrite à l’étranger par des étrangers pourrait continuer à se jouer avec des acteurs choisis par le metteur en scène décidé à décider de tout et tout seul.
Revenons à l’écrit pamphlétaire dont question ci-haut.
Sans faire l’état des lieux avant la prise de pouvoir de Félix TSHISEKEDI, l’auteur pour le moins mal inspiré, trahi par sa pensée et des intentions machiavéliques donne des chiffres et rubriques ne correspondant pas à la vérité. Quoique l’âme d’économiste fasse défaut en quiconque voudrait comprendre, il ne faut pas être le plus outillé en la matière ni le plus instruit pour déceler des contrevérités contenues dans ce chiffon hautement offensif.
Ces affirmations assez ahurissantes demeurent dignes d’accusation irréfléchie, irrationnelle. « Nous devons tous regarder dans la même direction vers les prochaines élections », ces propos sont attribués à un diplomate selon l’article. Les astuces du métier permettent de décoder le message et de comprendre ce personnage fictif. Le plus important a été dit.
Un journal belge qui en appelle aux élections de tous ses vœux ? Rien de gratuit. Aucune allusion aux textes régissant l’organisation des échéances électorales comme répondent les partisans du pouvoir qui conditionnent l’organisation des élections par celle de recensement de toute la population. Question de savoir qui est qui dans cette foire artificielle où des étrangers détenteurs de plusieurs identités se permettent tout.
La quasi-faillite de l’État à laquelle fait allusion l’article ne date pas de deux ans, mais de depuis la seconde République. L’excellent journaliste ose épingler le fait pour le Président de tenir le cap et de fonctionner sans un gouvernement. Pourtant personne n’oublie que la Belgique, dans un passé récent, a ainsi fonctionné pendant plus de 500 jours sans gouvernement.
Le dernier point évoqué par l’article est celui de l’immense paradoxe entre l’état des finances publiques et les projets pharaoniques dessinés par le pouvoir et qui laisserait les observateurs perplexes écrit l’excellent journaliste belge. C’est à se demander de quels observateurs parle l’article ?
Les échos en provenance de Kinshasa nous semblent plutôt plus qu’édifiants. La population jubile de voir enfin un début de quelque chose qui ressemble à un début de développement. En revanche ce qui laisserait les Congolais perplexes c’est cette volonté de tout réduire à rien d’inlassables efforts d’un nouveau Président qui, soucieux du développement, se projette vers l’avenir radieux de son pays.
Ce qui laisserait perplexe serait cet acharnement contre un homme préoccupé par le bonheur de son peuple et l’émergence de son pays. Ce qui laisse encore perplexe c’est aussi cette guerre d’opinion qui s’invite au débat pour imposer un diktat au détriment de tout espoir de démocratie. Ce qui laisse perplexe c’est cette volonté à peine voilée de favoriser la corruption.
Comme pour annihiler toutes les critiques formulées par cet excellent critique belge, c’est le fait que l’un de ces brûlots rédigés par l’intéressé contre le président congolais, ait disparu du site du quotidien belge. Comme pour dire qu’il s’est découvert en lui-même les qualités d’un bon menteur !
Zadain KASONGO T.
LAUTREINFO Bruxelles, BELGIQUE
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