Une vidéo virale sur les réseaux sociaux a révélé au monde les méthodes d’interpellation musclée et une tentative d’enlèvement d’un chauffeur congolais de la Régie des Voies Aériennes (RVA) par des éléments du contingent chinois de la force de la Mission des Nations Unies au Congo (Monusco).
Les excuses plates de la Monusco sur les faits qui se sont déroulés sur l’aéroport de Kavumu à Bukavu en province du Sud-Kivu en ont indignés plus que d’un, renforçant encore davantage la conviction des congolais pour exiger carrément le départ de l’ONU du pays.
« Avec ce nième incident dévoilé grâce à la présence des personnes équipées de smartphone, il y a lieu de se poser milles questions quant au comportement des force militaire de l’ONU. La Monusco agit, se comporte comme dans un pays conquis et sous occupation à défaut de prouver de ses capacités dans le rétablissement de la paix pour laquelle elle fut déployée il y a plus de 20 ans » explique un collaborateur congolais de la force de l’ONU sous anonymat.
De cette brutalité avérée avec tentative d’enlèvement d’un citoyen congolais, la nouvelle cheffe de la Monusco, Mme Bintou Keita s’en est elle-même émue en exprimant « son indignation » et « ordonné une enquête immédiate pour établir les faits et prendra les mesures appropriées ».
Des investigations préliminaires de la police militaire de la Monusco révèlent que l’altercation a opposé les membres du contingent chinois dont l’un de leur aurait été renversé par le chauffeur congolais de la RVA qui avait refusé de s’arrêter en poursuivant sa route. Une version contredite par les congolais sur le lieu de l’incident qui parlent d’un léger accrochage de circulation entre deux véhicules.
Une situation qui a conduit à la présentation des excuses auprès des responsables congolais de l’aéroport de Kavumu pour ce que la Monusco considère comme « un incident malencontreux » mais en réalité qui n’en est pas un.
Avec ses près de 20 mille hommes des troupes sur terrains, la plus grande opération militaire de l’ONU en temps de paix depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale ; la stabilité du territoire congolais n’a jamais vu le jour alors qu’on assiste chaque jour aux massacres quotidiens des populations.
Pendant ce temps, les casques bleus sont impliqués dans les trafics en tous genres et des minerais tout comme ils font l’objet des multiples plaintes pour abus sexuels sur les femmes à l’instar des milices qu’ils étaient censes combattre.
L’indignation ayant atteint son summum, certains congolais dans les provinces de l’Est exigent de voir cette mission quitter le pays. D’autres entendant couper toute relation avec la Monusco et appelant déjà à ne rien leur vendre, pas de nourriture, ni aucun service ; et même les mettre à la porte des maisons leur cédées en location.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
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