Dans ce Thread, je reviens sur cette affaire qui alimente la toile depuis que cette Note verbale du MinAffEt burundais a été rendue publique. En me lisant, vous comprendrez les tenants et aboutissants de cette « affaire d’Etat ».
Vous avez été nombreux à me contacter hier, cherchant à en savoir davantage sur cette Note verbale [datée du 30 avril dernier] du Ministère burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement (MAECD) adressée à l’Ambassade de la RD Congo au Burundi, sur un litige parcellaire qui remonte à plusieurs années.
Dans cette note verbale, le MAECD rappelle à l’Ambassade de la RD Congo au Burundi que si rien n’est fait d’ici le 31 décembre 2021, le Gouvernement burundais se verra dans l’obligation d’appliquer le principe de « réciprocité » sur les terrains appartenant à la RD Congo au Burundi.
De quoi s’agit-il exactement ? Mes recherches ont donné ceci : TOUT TOURNE AUTOUR D’UN PATRIMOINE IMMOBILIER APPARTENANT A L’ETAT BURUNDAIS, QUI A ETE SPOLIE A KINSHASA PAR LA SOCIETE « CONGO FUTUR », SOUS L’OEIL DES AUTORITES CONGOLAISES.
La RD Congo et le Burundi étant liés par de bonnes relations diplomatiques depuis longtemps, c’est en 1985 que les deux Etats conviennent de procéder aux échanges de terrains suivant le principe de réciprocité (en application de l’article 21 de la Convention de Vienne de 1961).
C’est dans ce cadre que le Gouvernement du Burundi accepta de donner à la RD Congo (Zaïre à l’époque) 3 parcelles, dont 2 dans le quartier Rohero 1 de Bujumbura (un quartier de haut standing) et une autre à Kiriri (où vit le Président de la République et plusieurs diplomates en poste à Bujumbura).
En guise de compensation, le Gouvernement Zaïrois accepta de mettre à la disposition du Burundi 3 parcelles également à Kinshasa : 2 parcelles dans le quartier chic de La Gombe (sur les Avenues du 24 Novembre et Lubefu) et une 3ème dans la Commune de Ngaliema (sur Avenue Equateur).
Mais en 1998, suite à la guerre d’agression, les diplomates burundais accrédités à Kinshasa sont rappelés par leur pays, laissant derrière eux tout le patrimoine immobilier, y compris le charroi automobile.
10 ans vont s’écouler jusqu’à ce que, en 2009, les deux pays décident de la réouverture de l’ambassade du Burundi à Kinshasa. Les nouveaux diplomates burundais se rendront alors compte qu’une des 3 parcelles du Burundi à Kinshasa a été spoliée (celle située à La Gombe, sur Av. 24 Novembre).
Et c’est depuis 2009 que cette question a été portée à la connaissance des autorités congolaises. Dans les milieux du MinAffEt à Kinshasa, il se dit que Joseph Kabila, en son temps ; aurait alors insisté pour que le Burundi soit remis dans ses droits.
Lassées d’attendre, les autorités burundaises ont alors fait savoir, par cette Note verbale, que si rien n’est fait d’ici le 31/12/2021, le Burundi se verra dans l’obligation de saisir une des parcelles de la RD Congo au Burundi.
Si rien n’est fait d’ici le 31 décembre 2021, au Burundi (focus sur Bujumbura que je maîtrise bien), les autorités burundaises auront le choix entre l’une de ces propriétés qui appartiennent encore à la RD Congo (d’autres ayant été vendues par les anciens diplomates en poste à Bujumbura).
Nous espérons de tout cœur que les autorités Congolaises prendront à bras-le-corps cette question, afin de trouver une solution rapide avant le 31 décembre 2021.
Que vive l’Amitié RD Congo – Burundi
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