Suicide ou meurtre, la fin brutale du général Delphin Kahimbi continue d’alimenter le flou. Le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe avait rendu son verdict d’acquittement dans le procès des assassins présumés de l’ancien chef des renseignements militaires, retrouvé mort le 28 février 2020.
Sa veuve Brenda Nkoy Okale, et sa belle-mère Scholastique Mondo Pila ; toutes deux inculpées pour homicide volontaire avec préméditation ainsi que 4 autres personnes cités dans ce décès, parmi lesquelles les deux pasteurs de l’église que fréquentaient l’épouse et la mère de cette dernière, ont tous été relaxés. Une décision qui laisse un mystère complet sur les causes réelles de la mort de cet officier supérieur, un proche de l’ancien Président Joseph Kabila.
Coup de théâtre, les deux femmes réentendues par le parquet dans deux autres affaires sur un conflit parcellaire hérité de son défunt mari, le général Delphin Kahimbi ; et pour une tentative d’évasion le 30 mai pour sa mère sont réincarcérées à la prison de Makala.
Sa tante, Mando Pila Scholastique impliquée dans la présumée vente de parcelle et sous mandat de dépôt provisoire est aussi détenue. Le juge reproche à Brenda Okale Nkoy, veuve de Delphin Kahimbi et sa mère le « non-respect » des consignes de résidence surveillée auxquelles elles étaient astreintes.
Cette situation rocambolesque fait que la mort suspecte de l’ancien général restera une énigme et un casse-tête pour la justice tout comme pour l’opinion.
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Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi