Émile Christopher Mota, témoins clé de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila en 2001 est décédé ce lundi 20 septembre 2021 à l’Hôpital Diamant de Lubumbashi des suites d’une courte maladie évoque des sources familiales.
Ancien membre de l’UNAFEC de feu Kyungu Wa Kumwanza, ce professeur de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Lubumbashi est plus connu pour avoir été le Directeur de Cabinet adjoint chargé des questions économiques de Laurent-Désiré Kabila jusqu’au jour de son assassinat le 16 janvier 2001.
De l’énigmatique assassinat de l’ancien chef de l’Etat, Mota restera comme la seule personne qui « était avec Mzée à l’instant fatidique genoux contre genoux. Posté à un 1 mètre du président, l’on n’a jamais compris comment le tireur à bout portant n’a ciblé que Mzée.J’espère qu’il expliquera à Mzée ce qui s’était passé le 16 janvier 2001 » déclare un autre personnage clé présent le jour du drame.
Le mobile du crime et son auteur demeurant inconnus jusqu’) ce jour, des langues se délient aujourd’hui, notamment celle d’Eddy Musonda. Directeur adjoint du protocole chargé des audiences de Laurent-Désiré Kabila à l’époque qui est exilé en Belgique.
Dernière personne ayant vu le président Kabila encore vivant au matin du 16 janvier 2001, Musonda exprimait au cours d’une conférence de presse tenue à Bruxelles en décembre 2001 « son intime conviction » et accusait les zimbabwéens et certains proches familiaux de Kabila de l’avoir tué pour prendre le pouvoir.
Il visait ainsi notamment le jeune Joseph Kabila sur qui pèsent les soupçons de collusion avec les zimbabwéens. Pour étayer ses graves accusations, Eddy Musonda souligne « le manque total d’une déclaration ou d’expression d’un quelconque chagrin » de Kabila Junior à la mort de son père.
Mais aussi et surtout deux éléments ayant intervenus peu après le crime : deux coups de téléphone du chef d’état-major des forces alliés de Kabila, le général zimbabwéen Chirunde à son président Robert Mugabe et à Joseph Kabila qui se trouvait à Lubumbashi après avoir échappé à la mort lors des combats de Pweto contre les troupes rwandaises soutenant le RCD-Goma.
Selon des sources vérifiées, Mugabe conseillera même de faire venir le corps du président Kabila au Zimbabwe alors qu’il était déjà mort, question de gagner du temps et d’effacer les traces du crime alors qu’à Kabila Junior, il était dit ceci : « You can come-back now. Everything is under control = Vous pouvez revenir ici maintenant. Tout est sous contrôle ».
Autre fait troublant rapporté par Musonda, Émile Mota, Directeur adjoint du Cabinet du président de la République chargé des questions économiques, qu’on disait officiellement avoir été témoin du meurtre, aurait avoué à des proches « été obligé de dire qu’il était présent au moment des faits tragiques ».
Avec son décès, Mota emporte son secret longtemps gardé, alors qu’il avait quitté Kyungu Wa Kumwanza pour créer un doublon du parti UNAFEC aile Majorité Présidentielle (MP) proche de Joseph Kabila.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
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