C’est un bras de fer préjudiciable à la démocratie que celui entretenu par les catholiques de la CENCO et les protestants de l’ECC d’un coté contre le reste des confessions religieuses de l’autre dans la désignation du président de la future centrale électorale du pays et la poursuite du processus démocratique tant appelé par tous.
Le choix porté par six confessions religieuses sur huit en la personne de Dénis Kadima et le refus de son entérinent par les catholiques et les protestants pour des motifs fallacieux dont sa présumée proximité avec l’actuel président de la République trouble l’opinion.
Surtout lorsque l’on se rappelle que de feu l’Abbé Malu Malu au pasteur Daniel Ngoy Mulunda et tout récemment Corneille Nangaa, la CENCO et l’ECC se sont partagé la présidence de la CENI sans que personne ne le conteste.
Bemba intervient
Dans son communiqué daté du 4 octobre 2021, Jean-Pierre Bemba Gombo, président du Mouvement de Libération du Congo (MLC) ; « exhorte les confessions religieuses à se surpasser en vue de désigner par consensus le futur Président de la CENI ».
Par la même occasion, il les invitent à « maintenir leur rôle de l’église au milieu du village, pour garantir au pays, à travers leur choix, la sauvegarde de la paix, de l’unité et de la concorde nationale » tout en soulignant le fait que « les crises post électorales sont à la base du retard de développement qu’accuses nos pays africains ».
Le délai accordé par l’Assemblée nationale à ces mêmes confessions religieuses pour trouver un consensus étant arrivé à sa fin, l’on ne sait de quoi sera fait le lendemain.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi