L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC), service dépendant de la Présidence de la République est dans la tourmente depuis la levée de bouclier contre sa taxe dite Registre des Appareils Mobiles (RAM).
Dans un communiqué signé son président, le service de la présidence dément une information diffusée sur une radio de Kinshasa « au sujet du blocage de toute communication (voix, sms et data) aux usagers de téléphones mobiles à défaut de paiement de la rémunération (redevance NDLR) RAM. Aucune mesure dans ce sens n’a été prise ».
L’ARPTC dément l’information diffusée sur @TopCongo, ce vendredi 15/10/21 à l’édition de 7:00, au sujet du blocage de toute communication (voix, sms et data) aux usagers de téléphones mobiles à défaut de paiement de la rémunération #RAM.
— ARPTC Officiel (@OfficielArptc) October 15, 2021
Aucune mesure dans ce sens n’a été prise. pic.twitter.com/qyooaX6Pf5
Le ministre Kibassa englué et confus
Le ministre des PT-NTIC Augustin Kibassa Maliba venu la semaine dernière avec des membres de son Cabinet répondre à une question orale sur l’opportunité de la fameuse taxe Ram et de l’utilisation des fonds qu’elle génère, s’en est sorti confus après des explications brouillonnes qui n’ont convaincu personne.
Englué dans une sorte de méconnaissance comme son Directeur de Cabinet sur une chaine TV de la place, c’est de justesse qu’il a été sauvé de la motion de défiance à son encontre déposée par l’opposition du Front Commun pour le Congo (FCC) accompagnées par quelques autres élus nationaux de son propre camp de l’Union Sacrée de l’Opposition.
Qualifiée à tort ou à raison d’une « escroquerie légale de la population » par les députés nationaux et l’opinion en général, cette taxe de trop fait une unanimité contre elle ; tous appelant à son retrait immédiat si ce n’est à sa suppression pure et simple.
« La vérité ce que la réalité est ailleurs dans un combat d’arrière-garde pour la présidentielle de 2023, en cherchant l’affaiblissement du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi par tous les moyens » explique anonymement une source crédible.
Une voix discordante mais d’appui d’un congolais Johon Tshimanga par contre : « Ce n’est pas tant la taxe qu’il faut mettre en cause ou doute, il me semble qu’il serait judicieux de clarifier la destination affectée à sa collecte. Il est normal qu’à un moment donné le congolais apprenne à payer les taxes, étant donné qu’il évolue dans un univers d’économie libérale » .
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
