Texte par : FRANCE 24
Au moins dix Casques bleus égyptiens de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) ont été blessés lundi par des tirs de la garde présidentielle à Bangui, a annoncé mardi l’ONU.
Des représentants de l’État qui font feu sur les agents de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) : une dizaine de Casques bleus égyptiens ont été blessés par des tirs de la garde présidentielle lundi 1er novembre à Bangui, selon l’ONU mardi, qui condamne « une attaque délibérée et inqualifiable ».
« Les éléments de l’Unité de police constituée égyptienne », qui circulaient dans un bus, « ont essuyé des tirs nourris de la garde présidentielle sans sommation préalable ni riposte aucune, alors qu’ils n’étaient pas armés », a assuré l’ONU dans un communiqué. Deux d’entre eux ont été grièvement blessés.
Un véhicule onusien clairement identifiable
En quittant la zone après les tirs, à 120 mètres environ de la résidence présidentielle, le bus « a heurté une femme qui a perdu la vie », a ajouté la Minusca, qui « a présenté ses condoléances à la famille de la victime lors d’une rencontre en fin de journée ».
Ces éléments de l’unité de police étaient arrivés dans la journée de l’aéroport de Bangui, dans le cadre de la rotation périodique et du déploiement des troupes en Centrafrique. Ils se dirigeaient vers leur base dans un bus clairement identifié « avec les initiales UN », selon Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.
Classé deuxième pays le moins développé au monde par l’ONU, la Centrafrique a été plongée dans une guerre civile sanglante après un coup d’État en 2013. Ce conflit perdure mais a considérablement baissé d’intensité depuis trois ans, même si des pans entiers de territoire continuent d’échapper au pouvoir central.
Avec AFP
Article à lire sur Centrafrique : une dizaine de Casques bleus blessés par des tirs de la garde présidentielle https://www.france24.com/fr/afrique/20211102-centrafrique-une-dizaine-de-casques-bleus-blesses-par-des-tirs-de-la-garde-presidentielle