Le dernier scandale du « pornrevenge » au travers dune « présumée sextape » entre les deux artistes gospel Mike Kalambay et Zawadi Ntamwenge a ébranler le milieu de la musique gospel du pays en particulier comme celui de l’Église en générale au travers de ses serviteurs. Certes dans l’ère du temps même si ce ne pas spécifique à la RDC, les mêmes scandales ayant secoués jusqu’aux grands prédicateurs américains tout comme des politiques puissants à travers le monde.
Dans un environnement socio-culturelle gangrené par la misère et autres crises multiformes, tous les coups semblent permis. Ajouter à ce cocktail nocif le niveau bas de la majorité de la population plutôt manipulable à volonté, il faut dire que l’élite congolaise d’une part et d’autre l’église qui se retrouve au centre des scandales sexuels à répétition ont du pain sur la planche pour changer la tendance.
Formule Standard. Le schéma semble être le même : De Bafeno à Zawadi en passant par toute la race de ces femmes sans scrupules prêtes à tout pour atteindre leurs objectifs par des projets macabres et méphistophéliques, les cibles sont dès lors verrouillées. Et c’est non sans le concours d’Internet cette « autoroute » sans visiblement un code d’éthique précis, et même si peu seulement en tiennent compte.
De la parfaite inconnue d’hier à la pseudo victime d’aujourd’hui et l’influenceuse (assurément) de demain, elles ont plus d’un tour dans leurs sacs. Cependant pour le cas de Zawadi Ntamwenge, actualité oblige ; plusieurs questions traversent les esprits. Comment peut-on partir d’une chantre de l’Éternel et mère au foyer à une célébrité au cœur d’une histoire de sexe et d’infidélité flagrante qui éhonte la toile en quelques jours simplement ?
Quel était réellement le mobile des telles révélations à quelques jours seulement de la sortie d’un de ses tubes annoncés pourtant pour le 22 Mars 2022 ? Une stratégie de communication en créant un buzz pour focaliser l’attention sur elle ? Quelle image d’elle sera gravée dans la mémoire collective alors qu’on a reçu (disons-le comme ça) un appel à servir Dieu par le chant ???
Zawadi aura-t-elle était sous une influence maléfique pour en arriver à un tel scandale qui jette un discrédit total sur l’œuvre de Dieu et nous pousse à questionner les vraies motivations de tous les autres artistes chrétiens qui solliciteraient un featuring avec les aînés ou les célébrités ?
Zawadi n’était-elle pas aussi heureuse dans son foyer pour en arriver jusque-là ? Avait-elle prémédité tout ceci afin de quitter son foyer avec un motif à la clé ? Puis ensuite cumuler des vues et abonnements sur ses différents comptes réseaux sociaux ?
Puzzle complet. Pour certains observateurs, Zawadi Ntamwenge ne serait qu’un échantillon de la plupart de ces chantres qui échappent à l’encadrement de l’église. Ceux-là qu’on appellent des chantres indépendants. Hormis le fait qu’elle était chantre dans une église locale, c’est non sans dire sa rébellion tacite et de fait vis-à-vis de l’autorité ecclésiale. Il fallait absolument un featuring avec Mike Kalambay qu’importe le prix à payer.
Opprobre sue les épouses. Femme mariée légalement et mère au foyer qui apparemment mener vie stable (visiblement) avec son époux Pascal depuis plusieurs années. Pour un motif aussi valable soit-il, Zawadi n’en faisait qu’à sa tête et au nom de sa carrière professionnelle qui vient de subir un coup fatal ; au point de convaincre son cocu d’époux de la laisser s’envoler pour des raisons professionnelles (featuring).
Tout porterait donc à croire que Zawadi avait planifié son divorce avec un motif d’infidélité à la clé. Mais pourquoi ? Le bonheur n’était peut-être pas au rendez-vous dans le foyer.
LA PART DE L’ÉGLISE
Reconnue pour être chantre notamment à l’église et dans la communauté, il nous revient à nous questionner sur la responsabilité de l’église sur un suivi spirituel et psychologique des artistes musiciens chrétiens qui aspirent à une carrière professionnelle.
Vu sous cet angle, l’approche Maajabu Talent du couple Bondo, (au-delà de l’image et de la polémique autour de cette société de production) de même que celle de BiBomba Music, le label cher au pasteur Moïse Mbiye ; qui investissent énormément dans l’encadrement holistique de leurs poulains en vaut une fière chandelle. Ce n’est point les chantres qui manquent mais ce qui importe c’est leur assurer une carrière modèle et exempte des scandales.
On doit ajouter à ce point le fait que l’Eglise au Congo se doit d’être plutôt rigoureuse à l’endroit des artistes musiciens qui envisagent de faire une carrière professionnelle. Pendant ce temps nous attendons que Zawadi nous dise ce qu’elle compte désormais faire de son appel de chantre chrétienne.
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Franck Tatu