Par Linda Bononge Endundu
Dominique Munongo Inamizi a vomi sa bile sur les Kasaïens sous le regard complice de la journaliste Paulette Kimuntu. Les uns ont applaudi de deux mains, les autres ont enragé. C’est une question d’éducation et de conviction. Respect.
Je ne parlerai pas de traumatisme suite aux spécialités culinaires. Car, pour manger du chien, on ne provoque pas un génocide. Ce sont plutôt ceux qui planifient le génocide qui devraient avoir mal aux yeux.
Ma préoccupation est ailleurs. Sur un plateau de télé, le journaliste est comme un arbitre sur le terrain de football. C’est lui qui a la police du débat. Il lui appartient de siffler les fautes et de recadrer les dérapages. S’il laisse faire, il est complice et sa responsabilité est totalement engagée. C’est le cas avec la super journaliste Paulette Kimuntu qui a laissé diffuser des idées dangereuses et toxiques pour l’unité nationale.
De deux choses l’une. Soit elle est inculte et incompétente, soit elle est complice et sert de courroie de transmission des idées nocives.
Il me semble qu’elle a joué un rôle qui lui a été donné par le metteur en scène et la fameuse princesse a diffusé les idées conçues dans une officine pour les besoins de la cause.
Souvenez-vous ! C’est connu de tous qu’elle n’aime pas les tenants actuels du pouvoir et tous les leurs. Elle travaille pour un parti clairement connu. Elle a été virée d’une chaîne de télévision à cause de ses prises de position partisanes et haineuses.
À l’époque, qui avait répondu présent le premier pour la défendre ? Olivier Kamitatu. Qui est-il ? Porte-parole de Moïse Katumbi. Qui est la gerbeuse de haine ? Présidente de la ligue des femmes d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Ceci explique-t-il cela ?
La sécession et le mépris d’une partie des Congolais, est-ce bien cela le programme de gouvernement d’Ensemble pour la République ? Nous prenons acte parce que jusqu’à ce jour, son parti ne s’est pas désolidarisé de ses propos nauséabonds.
Bas les masques. Dès lors, pourquoi continuer à porter le nom d’Ensemble pour la République ? Ne serait-il pas logique de porter le nom d’Ensemble pour la sécession ou en d’Ensemble pour le Katanga ?
L’hypocrisie a des limites. Et à ceux qui applaudissent, je rappelle cet adage : mutu ya soso balambi, libata aseki. Nzungu ya lobi po nayo. Oyo nde mokili tour à tour. Et pour terminer, je rajoute : libanga lizui tshaku, ndeke koseka te…
Sur la rivière Kasaï à Tshikapa, les pêcheurs sont majoritairement de Bandundu, Mayi Ndombe, particulièrement Basakata. Personne n’est au courant parce que personne n’en parle. Ils sont chez eux conformément à l’article 30 de la Constitution.
À Mbuji-Mayi, il y a une forte communauté venue de Bandundu à la recherche du diamant pour faire fortune. Leur quartier s’appelle « mu Bakongo ». Ça fait des décennies. Ils n’ont jamais été inquiétés.
Que dire des Kasaïens installés au Bas-Congo (Kongo Central aujourd’hui NDLR) et à Kikwit depuis des décennies et qui n’ont jamais eu des problèmes de vivre ensemble avec les autochtones ?
Après le génocide des Kasaïens en 91-92, le Katanga s’est-il développé ? Qu’est ce qui a changé pour les Katangais lambda ? Que dalle.
Quand l’inculture et la haine débranchent le cerveau, l’humain perd son humanité.
Ailleurs, les princesses ont le sang bleu et s’illustrent dans la générosité. Chez nous, elles veulent faire couler le sang rouge et excellent dans l’inhumanité.
La noblesse est inscrite dans l’ADN.
Multiplions et ne divisons pas. Additionnons et ne soustrayons pas.
Linda Bononge Endundu