L’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) tenait le jeudi 07 juillet courant une conférence de presse au Memling Hôtel de Kinshasa en présence des médias et partenaires de la Société civile.
Conduite par son coordonnateur Thierry Mbulamoko accompagné de ses adjoints, cette rencontre avait pour objectif de fixer l’opinion sur les « actions et les résultats, l’engagement et les actes concrets de l’institution en matière de lutte contre la corruption depuis deux ans ». Mais aussi du « silence de l’Agence dans les médias sur les questions d’enquêtes et d’investigations » menées « compte tenu des matières sensibles traitées et du devoir de réserve » avec la « volonté de respecter le secret de l’instruction et la présomption d’innocence » dans les affaires.
Les responsables de l’APLC ont souligné les résultats et les avancées significatives dans leur travail illustré en chiffre par l’augmentation des recettes au bénéfice du trésor public, avec en exemple « 300 millions de dollars pour le Lualaba et la saisie de 33 camions dont le contenu s’élève à plusieurs millions de dollars ».
Chargé de répression et de prévention, et pour l’accélération de son travail ; cet organe rattaché directement à la présidence de la République attend la concrétisation du « projet de loi sur la prévention et la lutte contre la corruption, la protection des témoins et des lanceurs d’alerte » selon le terme du communiqué » de presse de Chouna Lomponda, Conseillère cheffe de service de de la Communication.
Entre autres dossiers évoqués, l’APLC est revenu sur la question de la « spoliation des maisons de l’Etat » dont plus de 70 % n’ont jamais respectées le processus d’acquisition légale. « Des conséquences vont tomber et des responsabilités seront réprimées selon les lois en vigueur » pour Francis Lusakueno, le chargé des Poursuites et du Suivi et des Affaires fixées devant la Justice.
En attendant la publication du Rapport annuel dans les prochains jours sur le chemin parcouru par l’APLC depuis 2021, Thierry Mbulamoko en a appelé au sens « civique et patriotique » en martelant sur « l’importance de l’implication de tous les citoyens dans la lutte contre la corruption qui devrait devenir une activité à haut risque ».
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi