Le Maire policier de la ville de Beni, province du Nord-Kivu ; Narcisse Muteba Kashale pointe du doigt les civils nommés par le Chef de l’État pour être administrateurs des territoires et certains politiciens d’être à la base de l’insécurité à Beni au Nord-Kivu.
Le Commissaire Supérieur principal Narcisse Muteba Kashale accuse ces civils et politiciens d’être les promoteurs de l’insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Cette dénonciation remonte au mardi 6 juin 2023 dans un entretien avec les journalistes : « Ce sont des complices qui incitent la population à la désobéissance civile et à semer des troubles en agissant par des actes de sabotage pour dire non à l’état de siège ». Et ce, à quelques mois des élections en voulant faire pression sur les gouvernants pour entrer en fonction.
« Il n’y a donc pas des élections au sein des agents de l’ordre (la police, tout comme l’armée) nous ne faisons que notre travail de routine », dit-il. Dans ses dires, les cadres des bases (chefs de quartiers, chefs d’avenues, et chefs des blocs) en fonction sous « l’état de siège » collaborent en permanence pour mettre leurs idées à seulement 5 mois des élections.
Ainsi donc, ils obligent la police de négocier avec la population pour accéder à certains endroits dans certains quartiers de la ville où il y a beaucoup des troubles. « Beni est une zone opérationnelle, les inciviques se procurent des effets militaire, soit en tuant les militaires ou policiers et récupèrent leurs effets, ou soit en achetant par ici ou par-là, ils ne sont pas forcément militaires ou policier ceux qui commettent ces actes de vandalisme ».
Ces propos du Commissaire Supérieur principal ont suscité la réaction de certains politiques. Jimmy Nziali Lumangabo, acteur politique, considère comme « déplacée » cette accusation du maire policier qui englobe les autorités politico-administratives comme co-auteurs de l’insécurité et le dit en perte de vitesse.
Selon lui, « l’état de siège » n’a pas donné le résultat plutôt attendu par la population, ainsi que le Chef de l’État. Au-delà des explications comme n’est pas avoir des moyens suffisants, il aurait un apport ou changement positif dans la manière de travailler. Mais hélas, à Goma le phénomène 40 voleurs ; à Butembo le phénomène « Kasuku », en Ituri où les véhicules privés sont brûlés et à Beni où les ADF opèrent jour et nuit sans avoir à s’inquiéter.
D’autres politiques de la place laissent entendre qu’au travers de ses propos et autres lamentations alors qu’il avait été doté de tous les moyens possibles pour travailler, le maire policier de Beni veut signifier au Chef de l’État que « sa mission de restaurer la paix et la quiétude a échoué ».
Pour rappel, sur ordre du Chef de l’État, il avait été créé un groupe de sécurité ou les acteurs (les cadres des bases, les agents de l’ordre, l’agence nationale des renseignements ANR, etc.) devraient travailler en synergie en fin d’instaurer la paix et la sécurité dans la province.
Jacqueline Kahambu Kwiravusa
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