C’est au travers d’un twitte posté en date 5 novembre 2023 sur un compte X (ex-Twitter) certifié au badge bleu et dont Muhoozi Kainerugaba, le fils « gâté » reposte la plupart de messages ; que la scène politique ougandaise a été rappelé à son avenir politique proche.
Sur ce compte qui soutient ouvertement une probable candidature du fils Museveni, le « généralissime » Muhoozi Kainerugaba pour la présidentielle de 2026 ; l’annonce y faite ne fait aucun doute. Celui des ambitions de ce « fils » gâté que d’aucun qualifie de « fou » et qui ne rêve que d’une seule chose : succéder un jour à son père, Yoweri Kaguta Museveni ; à la tête de l’Ouganda : « Let me answer your question !! Great General Mzee @KagutaMuseveni father of the nation, Will not be on the ballot paper in 2026 ! Longlive mzee YKM, God bless Uganda. [Permettez-moi de répondre à votre question ! Grand Général Mzee @KagutaMuseveni père de la nation, ne sera pas sur le bulletin de vote en 2026 ! Longue vie Mzée YKM, Dieu bénisse l’Ouganda] ».
Intervenant si souvent sur le réseau X (twitter), Yoweri Museveni en personne n’a lui-même fait aucune déclaration officielle dans ce sens face au message des soutiens de son fils annonçant qu’il ne « briguera pas un autre mandat en 2026 », une décision qui ouvrira un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays en mettant ainsi fin à son règne de 40 ans.
Au pouvoir depuis 1986, Museveni est l’un des dirigeants africains les plus anciens. Son probable retrait en 2026 suscite des interrogations et des inquiétudes quant à l’avenir du pays, d’autant plus que son fils Muhoozi semble se positionner pour lui succéder en tant que général et commandant des forces terrestres ougandaises qui jouit d’une grande influence au sein même de l’armée.
L’opposition voit cette annonce comme une opportunité d’instaurer une véritable alternance politique et de contester le Mouvement de Résistance Nationale au pouvoir. Quelques figures de l’opposition dont le chanteur Bobi Wine pourraient se relancer dans la course à la présidentielle.
Sur le plan régional, le départ annoncé de Museveni pourrait influencer les équilibres régionaux. Ses relations fluctuantes avec des pays voisins comme le Rwanda pourraient évoluer, tout en remettant en question son activisme régional dans la lutte contre le terrorisme en Somalie et au Soudan du Sud.
L’avenir politique de l’Ouganda demeure incertain à deux ans de l’échéance. La transition post-Museveni s’annonce complexe, et les ambitions de Muhoozi devront encore faire leurs preuves sur le terrain politique. Les yeux de la région des Grands Lacs sont rivés sur cette évolution majeure.
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Nazali M Tatu
