De son vrai nom Mberabagabo Castro dit « Bravo one », la toile s’est enflammée depuis qu’une rumeur s’est propagée comme une traînée de poudre ; annonçant sa mort présumée après une frappe de drone des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC)opérée sur une position des rebelles terroristes RDF-M23 à Kitshanga il y a deux jours.
Cependant, si aucune confirmation officielle n’est parvenue des FARDC ; les supplétifs de l’armée rwandaise de la RDF, les rebelles terroristes du M23 dans un communiqué daté de ce 17 janvier 2024 reconnaissent la mort de deux de leurs commandants sans pour autant les nommer lors de l’opération congolaise.
Ce communiqué du M23 a encore exacerbé les rumeurs lorsqu’il fait état de la mort de deux commandants suite aux bombardements des FARDC. Cependant, des indiscrétions et des renseignements recoupés démentent ces affirmations, confirmant la présence du Colonel Castro dans la région. Une situation qui alimente davantage le mystère autour de cette information.
Dénonçant une violation du cessez-le-feu par la partie congolaise, les terroristes promettent d’y répondre de manière adéquate. Selon des sources sur terrain, la frappe de drone congolaise d’il y a un jour était d’une ampleur considérable, entraînant un lourd bilan de 21 morts jusqu’à présent.
Outre la mort de Castro Mberabagabo du M23 qui est désormais confirmée, l’on citerait celle du Colonel Gakwere, de deux Majors ougandais, Claude et James, combattant aux côtés du M23/RDF et dont les sources concordantes avaient alerté depuis plusieurs mois de leur présence avec une logistique dans les rangs du M23-RDF à Kitchanga dans le Masisi. Les vérifications se poursuivent pour un autre colonel M23, Damascène dont les premières indices disent qu’il serait aussi gravement blessé. La frappe chirurgicale a eu lieu sur la base logistique des terroristes située à Kahe, sur la Coline de Saibero à Kitchanga même.
Pamis les autres victimes, le Colonel Bahati Eraston qui serait gravement touché aux membres inférieurs et supérieurs y compris la tête. Ce qui laisse penser qu’il ne survivra pas, et dans le cas contraire, serait amputé. Il faut aussi souligner la mort du Colonel Rutaisire, un officier rwandais RDF et ses hommes d’escorte.
Quant au Colonel Castro sur cette photo en jeans bleu et chemise blanche manche courte en compagnie de Bertrand Bisimwa et d’autres personnes, il est loin d’être un inconnu dans les cercles du M23. Agissant comme le cerveau du renseignement au sein du mouvement rebelle, cet homme trentenaire a joué un rôle central au sein de la nébuleuse M23. Son parcours au sein du mouvement a débuté à l’âge de 20 ans, et depuis, il a gravi les échelons pour occuper des postes clés tels que l’adjoint de Bertrand Bisimwa, responsable des finances, et actuellement en tant que G2, CIMIC, etc.
En novembre 2022, c’est lui qui avait intimé l’ordre à la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) de quitter les zones sous contrôle du M23. Un ultimatum suivi de près par le retrait précipité de la force de l’ONU de ses bases temporaires de Kabindi et Rwanguba.
Surnommé « Bravo One » par les initiés, le Colonel Castro est maintenant présumé mort, mais cette information est rapidement démentie. Des sources bien informées affirment qu’il se porte bien et se déplace actuellement entre Kiwanja et Rutshuru-Centre. La photo qui circule sur les réseaux sociaux n’est pas la sienne, soulignant le caractère discret de cet homme clé du M23.
Le communiqué du M23 a exacerbé les rumeurs en annonçant la mort de deux commandants suite aux bombardements des FARDC. Cependant, des indiscrétions et des renseignements recoupés démentent ces affirmations, confirmant la présence du Colonel Castro dans la région.
Pour la petite histoire, Bravo One a quitté la République Démocratique du Congo en décembre 2023 via l’Ouganda, où il possède des investissements ; pour rejoindre la Grande-Bretagne et passer les fêtes de fin d’année en famille. Marié à une femme vivant entre Londres et la Belgique, le Colonel Castro demeure un personnage clé, contrôlant tous les mouvements dans la région de Rutshuru.
Les investigations se poursuivent pour avoir des détails sur les identités des deux commandants tués. S’il s’agit bien de Castro, sa disparition, si elle était avérée ; ne changerait pas fondamentalement la menace que représente le M23. Comme tout militaire en guerre ; la mort ou la survie sont les deux seules options. Si l’un disparaît, un autre le remplace. Le M23 demeure une machine funèbre aux plans bien établis, exigeant du gouvernement congolais des esprits capables de contrer ses objectifs.
Ainsi, au-delà des rumeurs sensationnalistes et certes un coup dure oui, la vie ou la mort du Colonel Castro demeure un mystère complexe dans le théâtre mouvant des conflits en République Démocratique du Congo.
Nous y reviendrons !
La Rédaction
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