Après un marathon de 30 jours, 53 meetings dans 26 provinces sur 26 du pays, Félix Tshisekedi Tshilombo, candidat n°20 réélu a prêté serment le samedi 20 janvier 2024 à Kinshasa en présence de 18 de ses homologues Chefs d’Etat en exercice, 4 anciens Chefs d’Etat et 45 autres hautes délégations venus du monde entier.
Pour ce second et dernier mandat constitutionnel, le texte de son serment déclarait : « Moi Félix-Antoine Tshilombo, élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la nation : d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République, de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ; de sauvegarder l’unité nationale ; de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ; de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix; de remplir loyalement et en fidèle serviteur du peuple les hautes fonctions qui me sont confiées ».
« Je vous ai entendu ! » restera la phrase-clé de son discours inaugural pour ce second et dernier mandat constitutionnel devant la foule de 80.000 spectateurs venus l’écouter, un peu à la manière de celle du « Je vous ai compris ! » du discours du 4 juin 1958 de Charles de Gaulle à Alger, depuis le balcon du Gouvernement général, devant une foule de 100 000 à 300 000 personnes réunie sur la place du Forum.
Si l’ancien chef de l’Etat français mesurait la valeur de ce qui s’était passé, ce que le peuple avez voulu faire dans l’Algérie française ; Félix Tshisekedi a quant à lui saisis la gravité de l’instant de sa réélection avec plébiscite tout en se disant « consentir à relever l’énorme défi dont il vient à nouveau d’être investi ».
Les attentes de la population étant innombrables dans la lutte contre le chômage, la création des opportunités d’emploi pour les jeunes les femmes ou les personnes vivant avec handicap, l’autonomisation et la promotion des femmes, l’inclusion et la protection des personnes les plus vulnérables.
A des similitudes près, Tshisekedi aimerait ouvrir des nouvelles voies qui, jusqu’à présent, étaient fermées devant beaucoup ; donner les moyens de vivre à ceux qui ne les avaient pas, reconnaître la dignité de ceux à qui on la contestait et assurer une patrie à ceux qui pouvaient douter d’en avoir une. Et tout ça dans un pays Unis, Sécurisé et Prospère.
En insistant sur la « consolidation des acquis plutôt que repartir à zéro », ainsi les objectifs de son nouveau quinquennat seront-ils concentrés sur la création de plus d’emploi, la protection du pouvoir d’achat des ménages, l’assurance avec beaucoup d’efficacité de la sécurité de la population, la poursuite de la diversification de l’économie et sa compétitivité, la garantie d’accès aux services de base et le renforcement de l’efficacité de services publics.
Certes que tous les objectifs du premier mandat n’avaient été atteint, il avait dû mené campagne, avec force moyens, sur « les acquis » du premier ; tels que la gratuité de l’enseignement primaire, le lancement de la couverture santé universelle et le Plan de Développement à la Base de 145 Territoires du pays (PPDL) pour lesquels il fallait une « consolidation ».
Avec cette investiture grandiose dans le Stade des Martyrs où il avait lancé sa campagne électorale le 19 novembre 2023, « Fatshi » comme l’appelle ses supporters, 60 ans ; prend pour la seconde fois les rênes de cet immense pays d’Afrique centrale.
Roger DIKU et Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
Texte Discours du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo
