Plus de quatre mois depuis la réélection le 20 décembre 2023 de Félix Tshisekedi pour un second et dernier mandat comme Chef de l’Etat, le pays peine toujours pour se doter des nouvelles instituions : gouvernement, Assemblée nationale et Sénat.
Malgré la nomination d’une femme première ministre, Judith Suminwa Tuluka se recherche encore toujours dans des interminables conciliabules avec les politiques qui refusent de passer la main alors que le travail d’identification d’une majorité claire avait été fait par l’informateur Augustin Kabuya de l’UDPS.
Le cas actuelle du perchoir de l’Assemblée nationale est une illustration de cette perte de temps alors que le pays traverse une situation critique à cause de cette guerre de rapine nous imposée dans l’Est par le Rwanda. Mais aussi les conditions de vie toujours difficiles de la population au vue de la conjecture macro-économique défavorable.
Bahati Lukwebo Modeste, Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi Vital tous deux du Grand Kivu dans le Sud-Kivu et Mboso N’Kodia Pwanga Christophe issu du Grand Bandundu dans le Kwango sont engagés dans une course inédite pour occuper l’unique poste du perchoir de l’Assemblée nationale.
Le pire qui fait sourire, les trois prétendants aujourd’hui députés nationaux élus en 2023 se réclament tous de la majorité présidentielle au sein de l’Union Sacrée de la Nation ; cette association qui avait renversé jadis la coalition FCC-CACH au début du premier mandat de Tshisekedi.
Alors qu’on n’en sait rien du contour des discussions ayant prévalues, l’on apprend simplement que c’est sur « instruction du présidium de l’Union Sacrée de la Nation (USN) », que cette formule inédite d’une « élection primaire se tiendra ce mardi 23 avril 2024 en vue de désigner un seul candidat au poste de président de la chambre basse du Parlement », selon un communiqué signé par Augustin Kabuya, membre de la plateforme chargé d’exécuter cette tâche.
Des dinosaures
Les trois prétendants ne sont-ils tous des dinosaures politiques qui refusent de mourir en passant la main ? Du Maréchal Mobutu à Joseph Kabila en passant par Laurent Désiré Kabila et aujourd’hui aux côtés de Félix Tshisekedi, ce sont toujours les mêmes qui ne veulent pas passer leur tour.
C’est depuis les années Conférence Nationale Souveraine (CNS) que Bahati Lukwebo était devenu ministre alors que Mboso N’Kodia était déjà gouverneur et ministre sous Mobutu. Kamerhe lui-même était déjà ministre et président de l’Assemblée nationale sous les Kabila Laurent-Désiré et Joseph.
Toutes choses restant égales par ailleurs, la question qui se pose est celle de savoir que si l’on reprend toujours les mêmes, espère t’on les résultats différents ou l’on ignore ce qui prime sur l’autre pour ce deuxième et dernier mandat à savoir : préserver les acquis ou les erreurs du passé, le temps restant toujours un allié qui ne pardonne pas.
Roger DIKU et Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi
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