Décidément, la coalition de la pègre congolaise ne décolère pas. Après qu’on leur ait « mangé piment dans la bouche », pour reprendre la célèbre expression du chanteur icône JB Mpiana, en bloquant une série d’opérations mafieuses dont le total porte sur plusieurs milliards de dollars, les membres de la Causa Nostra congolaise sont toujours vent debout, bien décidés d’abattre celui à qui ils doivent leur malheur, l’Inspecteur général des finances-chef de service Jules Alingete Key, coupable d’empêcher de détourner en rond.
La dernière trouvaille, qui a fait la une de quelques journaux ce lundi 30 septembre, avant d’être diffusée avec un renfort de boostages sur les réseaux sociaux, concerne un prétendu détournement de 30 millions de dollars que la Sicomines lui aurait versés, et qui seraient destinés aux infrastructures. A l’assaut : le nommé Bernard MB non autrement identifié, et qui se définit comme « Juriste, Passionné de l’écriture (poésie), Patriote avant tout ». Mais en réalité il s’agit de l’un des porte-voix de Nicolas Kazadi, l’ancien ministre des Finances.
En effet, le 2 mai 2024, le même Bernard MB, coutumier des attaques contre le patron de l’inspection générale des finances, dévoilait lui-même pour qui il se bat, en écrivant sur sa page Twitter : « À cette heure Alingete se demande qu’est-ce qu’il avait poussé à salir le Min Kazadi. Nous, patriotes conscients nous allons vous faire la guerre pour laisser nos meilleurs hommes travailler pour le pays, on ne va pas laisser la place à votre complot de trahir le Président Fatshi ». Tout est donc clair : ses attaques relèvent d’une vengeance de Nicolas Kazadi, qu’il présente comme l’un des meilleurs hommes devant travailler pour le pays. Ça, l’opinion en jugera.
Sauf qu’aucune de ces attaques n’est jamais fondée sur rien de véridique. Il s’agit toujours des allégations mensongères, des faits sortis de leur contexte, et des montages grossiers. Selon des sources dignes de foi, ce sont les mêmes accusations qui vont figurer dans un prochain documentaire en préparation par un ancien animateur télé reconverti en pseudo journaliste d’investigation au service de ce ceux que les Kinois ont fini par surnommer ‘‘la bande de trois’’, ou encore le « Trio BDK » (à ne pas confondre avec Bundu dia Kongo !). Encore une fois, des techniciens en audiovisuel seraient venus du Mali pour monter le film.
Dans la plus grande transparence
Mais, d’avance, l’opinion devrait savoir que la vérité est tout autre et demeure immuable. En effet, à la suite d’un rapport de l’IGF qui avait démontré le déséquilibre en défaveur de la RDC dans les fameux contrats chinois, sur décision du chef de l’Etat, la présidence de la République met en place le 5 avril 2023 une commission de 262 personnes provenant du gouvernement, de la présidence de la République, des institutions publiques, des services publics, des services de sécurité, des entreprises publiques et de l’administration publique pour renégocier le contrat SICOMINES.
La décision de création de cette commission est signée par l’alors directeur de Cabinet du Président de la République Guylain Nyembo, et porte la référence n° 23/004 BIS. Elle prévoit le paiement des jetons de présence à tous les membres participants qui vont travailler pendant neuf mois avec les Chinois pour un total de 32 réunions tenues à la Présidence, avant d’obtenir un gain de 7 milliards de dollars en faveur de la RDC. A la fin de leur travail, et après la présentation de leur rapport au chef de l’Etat, il sera décidé le paiement de leurs jetons de présence aux membres de la commission. Tout à fait logiquement, c’est l’IGF qui sera chargée, au regard de sa maîtrise de la bonne gouvernance, de recevoir les fonds et de payer les membres de la commission sur les fonds payés par SICOMINES mais à défalquer sur les gains obtenus par la RDC.
C’est ainsi que tous les 262 membres de la commission ont été payés, y compris ceux du cabinet des Finances (la vice-ministre, les conseillers Sébastien Mapamboli et Cyrille Mbuwa, et d’autres encore). Le ministre Nicolas Kazadi ne sera pas payé pour n’avoir jamais participé aux travaux.
Le Directeur de Cabinet du chef de l’Etat d’alors, Guylain Nyembo, et l’IGF-chef de service Jules Alingete Key, n’ont jamais détourné cet argent comme l’allègue les communicateurs de Nicolas Kazadi. Tout s’est déroulé dans la plus grande transparence : soit en moyenne 12.722 USD par mois et par personne, pour un jeton de présence de 3.578 USD par réunion. Encore faut-il relever que ce n’est pas Jules Alingete Key qui a décidé de la hauteur des jetons de présence, du reste somme toute compréhensible au regard de la tâche et des gains engrangés par le pays.
Encore une fois, la nouvelle campagne lancée par les équipes numériques du Trio BDK est d’avance vouée à l’échec, et se révèle n’être qu’un gros coup d’épée dans les eaux tranquilles du majestueux fleuve Congo qui coule, impassible, vers l’océan, dessinant par son parcours, la grandeur d’une destinée à laquelle la RDC doit, impérativement, parvenir, par la bonne gouvernance de ses fils et filles.
Belhar MBUYI
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