La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) de la République démocratique du Congo (RDC) garde son « Statut A » acquis en 2015 au niveau de l’Alliance Globale des Institutions nationales des Droits de l’Homme. Il lui confère le droit à la parole, au débat et à plusieurs autres privilèges au niveau tant régional qu’international.
C’est ce qu’a révélé Paul Nsapu Mukulu, président de cette institution d’appui à la démocratie lors de la C’est lors de la clôture des trois journées de formation du Secrétariat Technique du CNDH sur « le traitement des plaintes et le rapportage sur les violations des droits de l’homme », à Kinshasa.
Aux participants ayant suivi la formation, il a été recommander de « travailler encore davantage pour l’amélioration de la situation des droits de l’homme en RDC, surtout en cette période où la RDC vient d’être élue membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies » à Genève.
Parmi les modules de formation dispensés, il y a eu entre autres l’introduction aux Droits de l’Homme, les principaux instruments et mécanismes internationaux, régionaux et nationaux de protection des Droits de l’Homme. Mais aussi la définition et le principe du monitoring, la protection des sources et des témoins, les entretiens avec les victimes et témoins des violations des Droits de l’homme.
Les discours et messages incitatifs à la haine, le plan d’action de Rabat, le mécanisme de justice transitionnelle, le droit international humanitaire et l’état des lieux en matière de traitement des plaintes par la CNDH ont été également scrutés à cette occasion.
C’est le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) qui a dispensé ladite formation au siège de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco) à Kinshasa.
Profitant de l’occasion, M. Patrice Vahard, Directeur du BCNUDH, a rappelé au président de la CNDH, ainsi qu’à tous les responsables de cette institution de promotion et de protection des droits de l’homme ; « le challenge qui les attend, eu égard aux recommandations reformulées en vue d’améliorer davantage les droits humains en RDC ».
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi