Et si Elon Musk était la force de Joseph Kabila dans l’administration Trump ? [Opinion]

Par Dominique Xavio Tshimanga

Il y a dans l’équipe de Donald Trump un profil non moindre dont le nom est connu du monde entier et qui aura une lourde responsabilité pour les technologies et l’innovation au profit des États-Unis d’Amérique, Elon Musk, l’Homme Espoir malgré certaines dissensions entre lui et le président élu des USA ; des divergences consistant à penser, selon Donald Trump, qu’Elon Musk pourrait encore s’enrichir personnellement dans ses activités avec les matières premières venues d’Afrique. Une idée que les conservateurs et adversaires de Musk soutiennent.

Il est évident que rien ne soit encore validé, surtout que Donald Trump n’a pas encore pris officiellement ses fonctions, donc pas investi comme Président, mais l’homme peut aller d’un antipode à l’autre sous l’influence de son entourage comme il l’a fait avec la décision sur l’attribution des visas H aux étrangers qualifiés et hautement qualifiés qui devront désormais exercer librement aux États-Unis contrairement au principe conservateur qui stipulait qu’un travail donné à un étranger qualifié ou hautement qualifié occasionnait du chômage pour un américain.

On doit sûrement se demander quel rapport y a-t-il entre le président congolais Félix Tshisekedi et le danger qu’il peut représenter pour l’économie américaine lorsqu’on sait que tous les pouvoirs américains sont basés sur une notion fondamentale, America First ? Cependant, vu les tergiversations politiques depuis le mois de novembre, des rencontres entre certains ténors de l’opposition accusés des traîtres de la République, il est possible qu’on se demande encore d’où vient le déclic qui booste ses opposants qui étaient dispersés pour tenter, seulement après la nouvelle élection de Donald Trump, de s’organiser ?

La réponse unique est supposée se trouver dans la joint-venture entre deux personnalités, Elon Musk et Joseph Kabila dans l’industrie automobile TESLA. Dans la tradition de rapprochement pour besoin d’affaires, il existe un principe sacré à savoir, on protège les intérêts des associes de manière intègre.

Dans la philosophie de Félix Tshisekedi, néanmoins celle qui a été présentée officiellement, les affaires entre la RD-Congo avec d’autres pays du monde en termes des minerais devraient répondre à la stratégie gagnant-gagnant. Or, aucune multinationale opérant sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo ne respecte cette exigence, les nationaux compris. Le maintien de ce non-respect est la cause profonde de la guerre qui a fait des millions des morts congolais bientôt 30 ans… !

Parce qu’Elon Musk ne sera pas prêt pour mettre la clé sur la porte, et que Joseph Kabila qui apparaît aujourd’hui comme la tête d’affiche et l’organisateur d’une opposition congolaise qui était sans souffle, n’est pas prêt pour arrêter de faire fortune ; il est possible de penser que si ce duo ne parvenait pas à trouver facilement la matière première pour faire tourner l’industrie automobile et tant d’autres programmes qui peuvent dépendre des minerais acquis de manière illicite en RD-Congo, peut proposer l’irréparable à Donald Trump, malgré que sa politique étrangère dans sa gestion de l’Amérique ne réponde pas à ce schéma ; seulement, il peut être influencé par son entourage progressiste comme c’est le cas avec les visas H pour les étrangers qualifiés et hautement qualifiés. Dans cette hypothèse, l’administration Trump peut à son tour semer le chaos en RD-Congo dans la même logique que Bill Clinton.

Ceci n’est qu’une analyse et non une évidence. Elle peut néanmoins aider les acteurs politiques, les communicateurs, les services de l’intelligence à réfléchir de manière rationnelle à ce qui peut éviter un drame en lieu et place de passer tout son temps à insulter ceux qui sont en actions considérées à tort ou à raison comme une trahison de la Nation.