La CENCO et l’ECC, un « cheval de Troie » au cœur de la politique congolaise ? [HUMEUR]

Comme Ulysse, héros légendaire de la guerre de Troie et de l’Odyssée, ils doivent être contents et heureux de leur déplacement d’abord à Goma occupée par les rwandais pour légitimer le rebelle Corneille Nangaa Yobeluo avant de tomber dans les bras du bourreau Paul Kagame à Kigali, le commanditaire mondialement reconnu des problèmes dans l’Est du Congo depuis plus de 30 ans déjà pour chuter à Bruxelles.

« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage », ce classique de poésie signé Joachim DU BELLAY (1522-1560) retrace la vie de ce personnage mythique, Ulysse, roi d’Ithaque et héros de la guerre de Troie. Réputé pour son intelligence rusée, il joua un rôle clef dans la guerre : c’est lui qui est à l’origine de la ruse du cheval de Troie (un grand cheval en bois déposé devant les murs de la ville en offrande aux Troyens) qui permit aux Achéens d’entrer et de prendre la ville en se dissimulant à l’intérieur.

Dans mon humeur qui traduit en même temps ma « mauvaise foi » de ce jour, irais-je jusqu’à comparer les ecclésiastes congolais en pérégrination à Ulysse, loin de là ; ce qui ne m’empêche de réfléchir au nouveau beau rôle qu’ils s’attribuent et traduit également ma nette peur que le pays déjà si infiltré à tous les niveaux, ne se réveille demain un beau matin avec des ennemis au cœur de son pouvoir comme dans la ville de Troie.

D’où vient et de qui cette nouvelle idée subitement sortie de la calotte des ecclésiastes, le « fameux » « Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RD Congo » avec leur intention d’engager un dialogue pour la paix devant inclure, selon eux, les différentes forces du pays à savoir les forces politiques (pouvoir et opposition), la société civile, et les rebelles du M23, qui ont repris les combats dans l’Est.

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Ainsi, de Kinshasa la capitale qui vit dans une angoisse d’un lendemain inconnu, les ecclésiastes congolais ont entrepris l’heureux voyage pour rencontrer les « heureux » élus de leur choix sans pour autant savoir de qu’ils tiennent ce mandat et sur quel critère objectif ont été déterminés les personnes à rencontrer. Un remake des conciliabules et autres dialogues que le pays connait depuis la chute du régime Mobutu en 1997 où des individus sans aucunes assises reviennent se partager au nom de la politique leur « gâteau » Congo pour leur bonheur personnel.

La mission des ecclésiastes serait-elle enfin cette dernière manœuvre imaginée d’infiltration ou de sape, pour enfin détruire un adversaire, en cas d’espèce le pouvoir de Félix Tshisekedi avec lequel ils n’ont jamais été en odeur de sainteté ? C’est au dit pouvoir d’y répondre tant les symboles de ruse et de duplicité sont visibles.

De Nangaa à Kagame, un schéma bien tracé…

Après avoir rencontré les responsables supplétifs de la Rwanda Defence Forces (RDF) l’armée d’invasion rwandaise, les rebelles supplétifs de l’AFC/M23 à Goma le 12 février 2025 ; les pères religieux de la Cenco/Ecc, c’est Corneille Nangaa Yobeluo, le nouveau rebelle armé tours bien serré à sa culotte par des soldats rwandais qui a été absous de ses crimes contre l’humanité avec les plus de 3000 morts dans la prise de Goma, son lieu de crime. Cet homme qui avait réussi à berner tout le pays entier des années durant à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni) demeure jusqu’à ce jour sous sanctions internationales et américaines pour corruption et entraves à la démocratie.

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Kagame, ce « maître chanteur » jubilatif…

L’étape de Kigali du jeudi 13 février 2025 à la rencontre du président rwandais Paul Kagame aura permis à ce dernier dans sa jubilation pour réaffirmer son mensonge que la question du M23 sa création pourtant ; n’est pas rwandaise mais congolaise. Un exemple tragique des ambiguïtés des Congolais se matérialisant lorsque chaque fois que la prétendue « communauté internationale » tente d’amorcer une punition contre le Rwanda pour ses crimes au Congo, ce sont tours des personnalités congolaises qui volent au secours de Kigali comme le jour où le parlement européen demandait des sanctions contre le Rwanda, les ecclésiastes congolais s’affichaient aux côtés de Kagame. Comment voulez-vous que la voix de la RDC soit comprise dans le monde, on se poserait finalement la question de savoir « qui a ensorcelé ce pays ? ».

Dans entre-temps, la même communauté congolaise attend toujours la venue des ecclésiastes rwandais en RDC à la rencontre des exilés qualifiés depuis plus de 30 ans des génocidaires par le régime de Kigali. Le peuple rwandais n’a-t-il pas aussi droit à un Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble, ce qui ferait moins des problèmes à l’hospitalité légendaire de la RDC dans sa partie Est du pays.

Diongo et Mvuemba, une opposition qui fait sourire…

Ils sont les deux têtes de gondole « présumés » opposants sur la place européenne à Bruxelles comme à Paris sans compter ceux qui se cachent dans l’ombre alors que toute l’opinion congolaise sait ce qu’ils sont en réalité. La tragédie politique congolaise tant décriée fait que des individus ne représentant que leur propre personne sont souvent misent en lumière alors qu’elles appartiennent au passé à l’instar de Franck Diongo et Jean-Claude Mvuemba dont le poids politique dans le pays reste plus que contestable pourtant. Manipulés, ils se croient des opposants au pouvoir en place à Kinshasa qui les a pourtant embourgeoisés et nourris à une époque de leur existence…

Qui ne se souvient pas que c’est dans cette même capitale de l’ancienne métropole colonialiste que fut décidé la mort de Patrice Lumumba, le vrai héro de notre indépendance politique qui ne souhaitait que le bonheur de son pays et son peuple.  Les écailles d’abords puis les masques de nos ecclésiastiques catholiques comme protestants seraient ils finalement tombés ?

Un avenir hypothéqué ?

Refuser de comprendre que le pays traverse aujourd’hui une période cruciale pour son existence en tant que NATION par cette guerre asymétrique imposée par des voisins pour des raisons de rapine économique, cela équivaut à TRAHIR LA PATRIE, un crime passible d’une peine de mort comme l’ont gouté tous les européens qui avaient pactisés avec les nazis à la sortie de la 2^ème Guerre mondiale.

Dans entre-temps, la même communauté congolaise attend aussi toujours la venue des ecclésiastes rwandais en RDC à la rencontre des exilés qualifiés depuis plus de 30 ans des génocidaires par le régime de Kigali. Le peuple rwandais Hutu et tutsi n’a-t-il pas aussi droit à un Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble, ce qui ferait moins des problèmes à l’hospitalité légendaire de la RDC dans sa partie Est du pays.

Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi pour afriwave.com