Les travaux sur l’Arrangement particulier (AP), texte additif et explicatif pour la mise en œuvre de l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2017 obtenu sous la médiation de la CENCO reprendront le mercredi 18 janvier 2017 au Centre Interdiocésain de Kinshasa. Toutes les composantes ayant déposé leurs contributions, il ne restait plus que celle gouvernementale incarnée par Samy Badibanga. Regroupé aujourd’hui dans une partie minoritaire de l’Opposition politique signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 (OPSAP), c’est chose faite de leur part depuis le 14 janvier 2017.
Dans ce document de trois pages en guise des propositions adressé à la CENCO et signé des 4 ministres (Samy Badibanga, José Makila, Azarias Ruberwa et Jean-Lucien Busa), il en ressort une série des préalables et des conditions qui frôlent carrément l’inacceptable à défaut d’être démagogiques. A ce sujet, le camp Badibanga pose comme préalable la Reconnaissance et Respect des acquis de l’Accord du 18 octobre 2016 comme si le nouvel Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016 n’avait jamais existé.
Pire, c’est dans sa thématique Gouvernement que la chose prend une toute autre forme quand on y lit : «Le Premier ministre est issu de l’opposition et il a été déjà nommé conformément à la Constitution… Nomination du Premier ministre, déjà fait…Formation et publication du gouvernement, réaménagement du gouvernement, en y intégrant les composantes non signataires de l’Accord du 18 octobre 2016».
Les questions qui se posent sont celles de savoir le pourquoi alors cette tendance qui semble celle de s’accrocher à tout prix au pouvoir de la part du premier ministre Samy Badibanga et ses 4 amis plutôt que de voir l’intérêt général du pays recherché par la médiation catholique de la CENCO sur demande du président Kabila en personne ? Y’a-t-il un agenda caché derrière cette surenchère et qui en endossera la responsabilité finale ?
De plus, la grande partie de l’Opposition politique signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 avec Vital Kamerhe, Steve Mbikayi (Ministre du gouvernement Badibanga), Mokonda Bonza ayant rejoint le nouvel accord du 31 décembre 2016. Après la signature du weekend dernier dudit Accord par le MLC et ses Alliés du FRC, que reste-t-il encore de réfractaire de la part du gouvernement Samy Badibanga ?
Claudel Lubaya dénonce
C’est l’ancien gouverneur du Kasaï Occidental unifiée, actuel député de la ville de Kananga et président du parti politique UDA/Originel; Claudel Lubaya qui dénonce mieux cette supercherie politique dans la surenchère de Badibanga. Dans un Twett ravageur daté du 14 janvier 2017, il charge : LUBAYA Mwena Congo @LUBAYAMwenCongo 14 janv. Élu et exclu de l’Udps, Samy Badibanga n’incarne aucun courant politik pour justifier ses tergiversations. Dégager sans bruit serait digne.
Dénonçant ce qu’il considère comme des «manœuvres dilatoires de l’actuel premier ministre de retarder les choses en refusant de signer l’accord du Centre Interdiocésain», Lubaya invite carrément Samy Badibanga à «quitter la primature car, n’incarnant aucun courant politique».