Difficile réveil en quelques semaines près pour la majeure partie des résidents de Kinshasa après les fortes pluies diluviennes de la nuit du 3 au 4 janvier 2018 avec sa macabre comptabilité faisant état d’au moins 44 morts provisoirement. Et c’est, sans compter les éboulements des chaussées et autres montagnes d’ordures ornant la capitale mais répandues dans la nature.
« Après la pluie, c’est le bon temps » dit-on. Cet adage ne fait plus que sourire les habitants de Kinshasa la capitale province du pays qui ne décolèrent plus depuis que dame « la pluie » a pris pour habitudes de s’inviter ainsi que son ami le Majestueux fleuve Congo et ses affluents dans la ville. Ce sont les quartiers périphériques et les bidonvilles qui s’entassent dans la capitale qui paient la lourde tribu de cette nième catastrophe naturelles. Ainsi, les communes Bandalungwa, Barumbu, Limete, Ngaliema, Ngiri-Ngiri et Selembao ont compté leurs morts sans oublier Kasangulu.
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La SNEL prise au dépourvu
La Société Nationale d’Electricité (SNEL) n’a pas été non plus épargnée par cette catastrophe. Les installations d’une sous-station de Haute et Moyenne tension situées à Funa dans la commune de Limete ont été envahies par une montée de près de 1,50 mètres d’eau obligeant une coupure généralisée du service dit-on « pour éviter d’autres dégâts » du côté de la société d’Etat.
Une dizaine des communes représentant 146 mégawatts de consommation totale ont fait les frais de cette mesure qui sont Barumbu, Kinshasa, Gombe, Lingwala, Limete, Ngiri-Ngiri, Kasa-Vubu, Kalamu, Masina et Nd’Jili. Les techniciens de la SNEL s’y afféraient pour qu’une solution rapide soit trouvé une fois l’eau soit évacuée de cette installation.
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